La fille du calligraphe
Caterina ZANDONELLA
Souvent en contact avec des cultures différentes, elle a développé un grand sens de l'adaptation et de la communication.
Caterina Zandonella a beaucoup utilisé l'acrylique, puis elle a décidé de se pencher sur d'autres techniques comme la gouache. C'est principalement à l'aide d'outils traditionnels qu'elle réalise ses illustrations.
Dès qu'elle se met à écrire, un univers fantastique jaillit de sa feuille...
Une histoire originale écrite et illustrée par Caterina Zandonella.
Un Livre précieux avec une reliure bodonienne.
La fille du calligraphe, encore un très beau livre à lire chez Marmaille & Compagnie. En premier lieu ce qui m’a attirée c’est sa reliure originale « à la bodinienne » trois partie coupée à vif et le dos recouvert de tissu noir, ce qui lui confère à la fois grâce et solidité. La couverture est évidée au niveau du cadre pour laissé apparaître le portrait de la jolie petite Menglu. Menglu, n’est pas douée pour écrire et quand on a un père calligraphe c’est plutôt embarrassant. Elle a beau faire son trait n’est pas aussi précis qu’il se devrait. Après avoir fait l’acquisition d’un pinceau magique, Menglu va se laisser emporter par la force du pinceau. Il lui suffira de tracer le mot Dragon pour que celui-ci apparaisse sous nos yeux, les écaillent noires se mettant en mouvement.
J'ai aimé
La reliure originale
l'encre de chine
le pinceau magique
C’est un très beau conte chinois sur le pouvoir des mots, l’imaginaire, et la confiance en soi. Il parlera certainement à l’enfant en apprentissage de l’écriture grande maternelle/CP. Puisqu’il montre que les barrières peuvent être surmontées et qu’on peut y arriver. Une leçon donnée sur des doubles pages graphiques et aquarellées. Les planches faites à l’encre de chine sont un plus et le dessin du dragon est très beau. Menglu est un personnage attachant et à ses côtés on se laisse vite entraîner vers de belles histoires entre mots et merveilles. Bonne lecture.
Citation :
_ C'est bizarre, j'ai tout à coup envie d'écrire, pensa Menglu, qui, avant même de s'en rendre compte, se retrouva assise au bureau avec de l'encre plein les mains ! Une feuille blanche était étalée devant elle. Elle ne résista pas et écrivit le premier signe qui lui passait par la tête : Bambou
_ Wosh... wosh... wosh.
Des dizaines et des dizaines de bambous en encre noire jaillirent du sol du magasin !