Le Tricycle rouge
Vincent Hauuy
Vincent Hauuy vit au Canada avec sa famille. Concepteur de jeux vidéo, il aime créer des puzzles, tisser des intrigues et donner vie à des personnages.
Michel Bussi
Noah Wallace est un homme usé, l'ombre du brillant profileur qu'il était jusqu'à ce qu'un accident lui enlève à la fois sa femme et sa carrière. Mais une carte postale trouvée sur le lieu d'un crime atroce au Canada l'implique directement et le ramène à une série de meurtres commis cinq ans plus tôt. Dans le même temps, à New York, la journaliste-blogueuse Sophie Lavallée enquête sur un reporter disparu dans les années soixante-dix. Et si les deux affaires étaient liées par le même sombre secret ?
source : Amazon
Ma chronique :
Je découvre l’écriture de Vincent Hauuy et je ne le regrette pas. Dans ce thriller il y a tout ce que j’aime, une intrigue passionnante, du suspense, du gore mais surtout un personnage central hyper zarby et très attachant. En tant que profileur Noah va être très proche de l’enquête et pourtant très vite on se rend compte qu’il y a certainement un truc entre lui et le tueur et là cela devient très intéressant. J’ai adoré les deux autres personnages féminins secondaires Clémence et Sophie et je ne vous parle pas de Rachel, elles vont avoir de superbes rôles. Parce que autant vous le dire tout de suite, il y a pléthore de personnages, j’ai bien failli prendre mon petit carnet de mémé pour tous les noter et faire les liens car au début c’était un peu le b. dans ma tête et puis finalement c’est bien passé. Un thriller que l’on lit à toute vitesse, des chapitres courts, de l’action à chaque tournant et des mots incroyables à découvrir. Bon l’histoire du loup je la connaissais déjà (je crois l’avoir lu aussi dans Si Vulnérable de Simo Hiltunen) mais cela n’enlève rien à son charme et à sa part de vérité. J’ai aussi apprécié le côté mise en scène des crimes et leurs descriptions bien trash, j’espère que cela ne fait pas de moi une fille complètement tordue. En fait c’est tout le côté visuel de cette écriture qui m’a enchantée. Alors bravo pour un premier roman, j’applaudis Vincent Hauuy et même si j’avais déjà lu sur cette thématique cela ne m’a pas trop gêné, bon c’est certain ce n’est jamais agréable d’avoir un sentiment de déjà lu. Il m’a manqué un petit plus, un truc de ouf qui te fait dire à la fin « waouh ! » la chute ne m’a pas procuré ce frisson final même si cela reste un bon thriller. D’ailleurs j’ai hâte de retrouver Noah, Clémence et Sophie dans Le brasier qui sort aujourd’hui. Bonne lecture
Citation :
Sa nièce lui pose la main sur l’épaule.
- Soit prudent, tonton Bernie, lui souffle-t-elle.
- Tonton Bernie. Elle doit vraiment être inquiète pour l’appeler comme ça.
C’est un Américain en plus, con par définition, par essence même. Sa culture doit se limiter à quelques épisodes de Simpson ou d’American Dad, devant lesquels il doit s’empiffrer de hamburgers et de pizzas. Le genre à boire de la Budweiser le matin et à noyer son chagrin dans un bourbon bon marché le soir. Tellement paumé qu’il doit pleurer sa solitude à chaudes larmes, parce que ce gros porc dégelasse n’est pas capable d’avoir une foutue vie de couple. Putain de Canadien condescendant !