Mauvais genre
Je remercie les Editions Taurnada pour l'envoi de cette nouvelle lecture.
Isabelle Villain
Ma chronique :
Un superbe thriller signé isabelle Villain avec tout ce qu’il faut dedans pour nous faire passer un excellent moment de lecture. J’ai été frustré d’apprendre que ce roman est le troisième mettant en scène Rebecca De Lost et oui on passe facilement à côté, du coup j’ai noté les titres dans ma wish list. Heureusement il peut se lire séparément et les références aux autres tomes n’empêchent pas la compréhension de celui-ci.
Dès les premières lignes j’ai été happée par la terrible histoire du petit Hugo qui voit sa mère succomber sous les coups de son père. Un drame familial mais pas seulement et c’est là, la grande originalité de ce roman. De nombreuses années plus tard, Rebecca De Lost se retrouve chargée d’enquêter sur le mort d’une belle jeune femme poignardée dans son appartement. Quel est le lien entre ces deux affaires ? L’auteur sait soigner ses personnages et l’on découvre avec plaisir les différents membres qui composent sa brigade. Leur qualité et leur défaut mais surtout leur loyauté envers leur chef, Rebecca qui dirige leur brigade à la Crim’. Veuve, la cinquantaine et sans enfant elle réapprend à aimer au côté de Tom lui aussi chef de brigade, marié et père de deux enfants.
Les dialogues sont bien écrits et donnent un rythme enlevé et fluide qui ont rendu ma lecture très agréable. Quant à l’intrigue, que dis-je les intrigues car il y a plusieurs pistes à suivre, elles sont bluffantes et je suis restée en haleine jusqu’ à la fin. Le thème de ce livre reste encore très tabou dans notre société, l’auteure a su le mettre en avant avec respect et nous permettant de comprendre un peu mieux le thème. J’ai adoré la dernière ligne droite du livre qui est un peu comme une cerise sur un beau gâteau, tout en tension et en suspense. J’ai hâte de lire la suite des aventures de Rebecca et de sa fine équipe car la fin n’offre aucun doute possible, on veut en savoir plus. Bonne lecture.
Citations :
Ne supportant pas le prénom que ses parents lui ont donné à la naissance, un matin elle décide d'en changer et pense immédiatement à Angélique. Fan absolue depuis son plus jeune âge des films de Bernard Borderie, elle était amoureuse de Robert Hossein, le Rescator.
Mais la peine et la douleur sont des fardeaux qui ne se partagent pas.