La chambre des murmures
Je remercie les Editions de l'Archipel pour ce nouveau roman.
Dean Koontz
Je découvre le personnage récurrent de Jane Hawk avec ce deuxième opus de La chambre des murmures, il aurait été préférable de commencer par le premier afin d’être mieux immergé dans l’univers que nous propose Dean Kontz mais il est possible de lire celui-ci séparément. Une confrérie secrète a le pouvoir de prendre possession de l’esprit de personnes innocentes. Au vu de ce qui est arrivé avec le cas de Cora Gundersun, une enseignante bien sous tout rapport qui décide d’attenter à ses jours en commettant un attentat digne de certains terroristes. Et ce n‘est que le début, d’autres cas viendront qui engageront Jane Hawk, ex agent du FBI, sur des pistes dangereuses, au péril de sa vie, avant qu’il ne soit trop tard. S’en suit une course poursuite à travers tout le pays, mettant en scène de nombreux personnages plus ou moins utiles à l’avancement de l’intrigue.
La progression de l’histoire se fait sur un rythme trop lent à mon goût, avec le sentiment de faire du sur place et donc de traîner en longueur.
J’ai eu un peu de mal avec le côté futuriste, qui certainement plaira à d’autres lecteurs, le thème est somme toute porteur et a du potentiel. Je suis passé à côté peut être à cause du manque d’originalité de la trame, un sentiment de déjà vu, l’impression d’avoir passé quasiment tout le livre à courir, à échapper à des fusillades ou à interroger des gens avec Jane, ne m’a pas suffisamment passionnée. On est clairement dans une traque où l’action prime, dans laquelle on ne connaît pas vraiment les « méchants » et où les personnages sont très peu développés. Je retiens donc que les policiers uniquement centrés sur l’action, très peu pour moi, j’ai trop besoin de voir la psychologie des personnages en œuvre ainsi que la construction du monde dans lequel ils évoluent. Mon avis est mitigé car j’ai apprécié le premier quart du livre et beaucoup moins la suite. Comme je suis une curieuse née, il ne me reste plus qu’à souhaiter que le prochain opus ne me décevra pas et donnera à notre héroïne l’opportunité de poursuivre sa quête de justice avec brio car il faut reconnaître les qualités d’écritures de l’auteur.
N’importe quel individu, aussi maître de lui-même soit-il, laisse filtrer ses émotions à un moment ou un autre. C’est le cas des joueurs de poker. Un battement de paupières, une veine qui se gonfle au niveau de la tempe, une façon de s’humecter les lèvres, il existe mille et une façons de se trahir.
À une époque où la masse des humains se divisait en deux catégories, les proies et les prédateurs, il était surprenant de constater à quel point certaines gazelles pouvaient rester aveugles à la présence de léopards autour d’elles
Les chiens avaient généralement tendance à observer leurs maîtres avec une affection mêlée de pitié, comme s’ils devinaient leurs peurs et leurs espérances les plus intimes, mais aussi les secrets de la vie comme les coups du sort. S’ils avaient été doués de parole, ils se seraient appliqués à les rassurer.