Le livre perdu de Léonard De Vinci
Je remercie les Editions HC pour ce partenariat.
Francesco Fioretti
Originaire de Sicile, Francesco Fioretti étudie les lettres à Florence avant d'enseigner en Lombardie et dans les Marches. En 2012, il obtient un doctorat à l'université d'Eichstätt, en Allemagne, avec une thèse sur le Stilnovo de Dante et de Cavalcanti.
Son premier roman, Le Livre secret de Dante, atteint aujourd'hui les 500 000 exemplaires vendus en Italie et a été traduit dans huit langues. Paru en 2015 en France aux Éditions Hervé Chopin et en 2016 chez Pocket, il rencontre également un très grand succès. Dans le miroir du Caravageparaît en 2016 en France, et en 2017 chez Pocket.
Le livre perdu de Léonard De Vinci est son troisième roman.
Milan, 1496. Léonard de Vinci attend avec impatience de rencontrer le frère Luca Pacioli, célèbre mathématicien dont il espère apprendre beaucoup. Pour Léonard, qui s'intéresse depuis toujours
à toutes les formes du savoir, les mathématiques, dont l'étude ne lui a pas été possible, représentent
la science souveraine. Mais suite à l'assassinat d'un moine et au vol d'anciens textes byzantins qui sont d'un intérêt inestimable pour les mathématiques, les deux hommes voient leurs projets perturbés. De Milan à Venise, de Florence à Urbino, à travers une Italie où s'achève l'époque pacifique de Laurent de Médicis et des Sforza, ils se lancent sur les traces de l'assassin et des textes volés.
Dans cette fresque de l'Italie de la Renaissance extraordinairement documentée, Francesco Fioretti nous guide à travers les années les plus prolifiques et intrigantes de la vie de Léonard – de la réalisation de " La Cène " à l'étude de " L'Homme de Vitruve " – nous plongeant une nouvelle fois dans une atmosphère riche de mystère.
Ma chronique :
Si vous voulez en apprendre plus sur le personnage de Léonard de Vinci et vous confronter à tous ses centres d’intérêts, à sa vie parmi les nobles de la renaissance italienne avec en prime un meurtre à résoudre, se livre sera parfait pour vous. . L’auteur réussit parfaitement à nous plonger dans l’atmosphère de l’époque avec cette biographie historique. Vous y trouverez énormément d’informations sur le personnage en lui-même mais aussi sur les différentes théories mathématiques élaborées à l’époque et ceci grâce à son amitié avec le franciscain Luca Pacioli grand mathématicien. Le travail de recherche et de documentation est intense et l’auteur a fourni un superbe travail qui m’a laissé admirative. Le livre est entrecoupé de démonstrations mathématiques pointues qui en ce qui me concerne ont alourdi ma lecture. Les différents schémas sont certainement un plus, je n’ai malheureusement pas le niveau requit pour en apprécier les subtilités. Même le côté thriller n’a pas suffi à m’embarquer, l’intrigue s’étalant sur plusieurs années traîne en longueur et perd de son intérêt. Il y a aussi énormément de personnages, de quoi si perdre avec tous les noms à consonance italienne qui ont fini par se mélanger un peu dans ma tête. Les moments que j’ai le plus apprécié sont ceux passés au côté de Léonard où l’on ressent son intelligence, sa grande curiosité et son talent en tant qu’artiste peintre, sculpteur, architecte, philosophe, écrivain et plus encore. Un livre qui demande de la persévérance et si possible un intérêt pour les sciences et les mathématiques, faute de quoi la lecture peut paraître longue, difficile à suivre et pour tout dire rébarbative Je suis certaine que ce livre trouvera son lectorat, quand à moi je n’en ai pas tiré autant de plaisir qu’espéré. Bonne lecture.
Citation :
Frère Luca s’était arrêté devant un chevalet sur lequel on avait hissé un panneau en bois plus haut qu’un homme – trois brasses, à vue de nez-, qu’il avait soudain trouvé face à lui, et la beauté de ce qu’il était en train de regarder semblait l’avoir paralysé.