Blanc Mortel
Je remercie les Editions Grasset pour ce premier partenariat.
Traduit de l'anglais par Florianne Vidal
Robert Galbraith
Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K. Rowling, l’auteur mondialement connu de la série Harry Potter et d’Une place à prendre, (Grasset, 2012). Les trois premiers volumes des aventures du détective Cormoran Strike, L’Appel du coucou (Grasset, 2013), Le Ver à soie (Grasset, 2014) et La Carrière du mal (Grasset, 2016), vendus à onze millions d’exemplaires à travers le monde, l’ont imposé comme un des nouveaux maîtres du genre et seront prochainement adaptés sous forme de série par Brontë Film and Television pour la BBC.
Afin de percer le mystère de l’histoire racontée par Billy, Strike et Robin Ellacott – autrefois son assistante et désormais sa partenaire à l’agence – s’engagent sur un chemin sinueux à travers les bas-fonds de Londres jusqu’à un sanctuaire secret au cœur du Parlement, puis dans un magnifique mais sinistre manoir de la campagne anglaise.
Alors que l’enquête s’avère labyrinthique, la vie de Strike est également loin d’être rectiligne : sa nouvelle notoriété en tant que détective l’empêche désormais d’opérer en sous-main, comme à son habitude. De plus, sa relation avec son ancienne assistante devient plus périlleuse que jamais – Robin lui est certes indispensable professionnellement, mais leur relation personnelle se complique de jour en jour…
Blanc mortel nous propose à la fois un mystère captivant et un nouvel épisode haletant de l’histoire de Cormoran Strike et Robin Ellacott. Le livre le plus romanesque de Robert Galbraith.
Voici le quatrième tome de la série des enquêtes de Cormoran Strike. En ce qui me concerne je découvre la série avec ce tome et je dois dire que j’ai été bluffée par ce pavé de presque 700 pages. Bien entendu il aurait été mieux de lire les livres précédents pour mieux apprécier les personnages récurrents, mais cela ne pas gênée outre mesure dans la compréhension. Le roman commence en prologue par le mariage désastreux de Robin et Matthew là où le tome précédent semble s’être arrêté. Après cela on saute une période d’un an, alors que Londres se prépare à accueillir les JO, pour découvrir le personnage de Billy maniaque et perturbé mentalement, venu demander l’aide de Strike dans un meurtre dont il pense avoir été témoin plus jeune. C’est avec peu d’élément que Strike et Robin vont commencer leur enquête, du coup le démarrage est un peu lent. L’intrigue devient plus complexe avec des thèmes impliquant machinations politiques, chantage, solidarité des classes privilégiées et meurtre bien entendu. De nombreuses pièces de ce puzzle ne trouveront leur place qu’en toute fin ce qui nous donne une intrigue dense et intelligente. En parallèle nous en apprenons un peu plus sur la vie personnelle de nos deux enquêteurs qui ne manque pas d’être épique et chargée émotionnellement. Je me suis attachée à Strike et Robin. Les dialogues sont captivants, et nous entraînent toujours plus profondément dans l’intrigue. Une histoire de meurtre élaborée et parfaitement construite pour notre plus grand plaisir. Alors certes, c’est une longue lecture qui vous attend, mais j’ai aimé cela car j’étais à fond dans le roman. On trouve une vaste gamme de personnages construits avec profondeur, Robert Galbraith, alias J.K.Rowling fait un travail remarquable dans l’exploration de la nature des relations dans ce livre. Une fiction policière brillante et tout à fait divertissante qui a fonctionné pour moi. La fin du livre fait clairement allusion au début d’une nouvelle affaire, je répondrai présente pour la découvrir. Bonne lecture.
[...] Parfois la sollicitude d’un inconnu, ou d’une simple relation, pouvait vous aider à remonter la pente, alors que les efforts déployés par vos proches ne faisaient que vous enfoncer davantage [...]
La ville de Londres, qui avait récemment célébré le Jubilée de diamant de la Reine, s’apprêtait à accueillir les Jeux Olympiques. Les drapeaux britanniques et les logos LONDON 2012 fleurissaient un peu partout – sur des pancartes, des bannières, des banderoles, des porte-clés, des tasses, des parapluies. Des tonnes de produits dérivés, marqués des anneaux olympiques, s’entassaient dans toutes les vitrines ou presque. Strike trouvait que le logo ressemblait à des bouts de verre fluorescents juxtaposés au hasard. Quand a la mascotte, elle lui évoquait une paire de molaires affublée d’un œil de cyclope.