Cerro Rico
Je remercie les Editions du Rocher et le site Bepolar
pour ce partenariat.
Thierry Berlanda
Thierry Berlanda est notamment l'auteur des romans L'Insigne du Boiteux, La Fureur du Prince, La Nuit du Sacre, L'Affaire Creutzwald. Aux Éditions du Rocher, il a publié en 2017 Naija, où l'on découvrait pour la première fois Justine Barcella, puis Jurong Island, en 2018.
Voici le dernier volet de la trilogie des Cercles, après Naija et Jurong Island, nous retrouvons les personnages récurrents de Justine et de Salmon. Je n’ai pas lu les deux premiers volets et je découvre l’univers sordide de ce thriller d’anticipation crée par l’auteur. Il peut être lu séparément, toutefois on perd certainement beaucoup dans la connaissance de la psychologie des personnages. Après avoir subit une cyber-attaque par un groupe international LamarCorp, un nouvel ordre mondial se met en place sous la direction de Jane Kirkpatrick . Aider dans sa tâche de destruction par Jacques Salmon devenu Le Python, qui détruit toutes les résistances qu’il rencontre. Toutes ? Pas tout à fait, en effet il reste quelques rares opposants prêts à les contrer, Justine incarne leur tête de proue. Dupin journaliste lui demande son aide bien qu’elle vive isolée avec son fils comme institutrice en Toscane. Commence alors la bataille de pot de terre contre le pot de fer. Il m’a fallu un petit temps d’adaptation avant d’être happée par ce techno-thriller. Pas si éloigné de notre société actuelle, on ne peut s’empêcher d’y voir comme une sorte de sinistre prédiction si on laisse les choses évoluer dans la course aux technologies. Cela entraîne une réflexion chez le lecteur qui peut à juste titre s’interroger sur ce que devient l’humain face aux « machines ». Réfléchir aussi aux questions éthiques qui en découlent. La survie de la planète oui, mais à quel prix ? L’écriture de Thierry Berlanda est rythmée et inquiétante. Ses personnages possèdent une véritable épaisseur que ce soit du côté des « méchants » qui sont d’affreux zozos robotisés, tout aussi bien qu’avec Antoine qui est le garant de ce qu’est notre humanité et puis il y a le personnage de Catherine, innocente parmi les innocents. Quant à Justine, elle porte en elle tous les marqueurs de ce qui fait un héros. Une fin surprenante à découvrir. Bonne lecture.
Les procès sont devenus rares, mais dans les très grandes occasions ils ont lieu devant les caméras et recueillent des taux d’audience proches de ceux des pornos dans lesquels des top models en fin de carrière se font violer par des bourrins en treillis. Hyperchic et ultraviolence, le seul cocktail qui produit encore une étincelle dans le regard des masses, Antoine dixit.