Escalier B, Paris 12
Je remercie les Editions Harper Collins Noir pour ce partenariat.
Pierre Lunère
Le quotidien de Pierre se partage entre son immeuble (il est gardien), son tarot (il est aussi voyant), sa colocataire et son pékinois albinos. Il n'aspire qu'à une chose : qu'on lui foute la paix.
C'est compter sans Marion-Lara, nouvelle voisine et authentique cagole débarquée de son Marseille natal pour faire vibrer la capitale.
Quand cette jeune flic comprend la nature des dons de Pierre, elle se dit qu'un coup de pouce surnaturel ne sera pas de trop dans son boulot.
Des prostituées chinoises sous la coupe d'un sosie de la Première dame,
des kidnappings peu professionnels,
des allergies aux cacahuètes qui sentent le meurtre.
Quoi de mieux qu'un peu de voyance pour aider à résoudre les enquêtes ?
Je me suis laissé tenter par ce polar bon enfant, tout en légèreté et en bon mot, c’est le livre parfait pour m’accompagner en ce début d’été. Pierre est concierge ou gardien si vous préférez dans un bel immeuble parisien, il vit dans la loge avec une colocataire et son Pékinois Twiggy. Un dimanche, il va aider Marion-Lara à emménager en silence si possible car les voisins se plaignent du bruit. Cette rencontre va chambouler la vie bien rangée de Pierre, le mistral va souffler jusqu’à Paris avec la pétillante jeune cagole qui n’hésite pas à lui demander de jouer le rôle de son « petit ami » lors du mariage de sa cousine. Dès lors Pierre va dévoiler son extraordinaire don de voyant qui semble bien intéresser en tout bien tout honneur et de manière professionnelle la jeune policière fraichement débarqué de Marseille. Des personnages pour lesquelles on ne peut qu’avoir de la sympathie tant ils sont drôles, extravertis ou encore névrosés. Pierre est un ours mal léché qui aime sa tranquillité plus que tout mais ne peut résister lorsqu’on le sollicite. Ce personnage atypique porte le roman avec son côté grincheux alors que les dialogues sont savoureux, il manie l’ironie et l’humour comme personne et n’hésites pas à dire leur quatre vérité aux personnes qui l’entoure. Les dialogues sont souvent des moments truculents avec une plume caustique et acerbe, l’auteur nous captive avec plusieurs intrigues qui s’entrecroisent pour notre plus grand plaisir. Les réparties fusent et les références culturelles abondent, j’aurais adoré avoir un gardien d’immeuble aussi fascinant avec ses nombreuses cordes à son arc. Bonne lecture.
Je n'ai jamais trop compris ces femmes qui, à l'heure où il est pourtant établi que l'homme est tout juste utilisable pour son sperme, continuent d'avoir honte d'avouer qu'elles sont célibataires.
- Non seulement il est beau, mais en plus il est sympa et pro.
- Je suis sûr que son maître adorerait que vous disiez exactement la même chose de lui.
Je commence à monter les marches résigné, poussant et tirant en alternance du mieux que je peux, la promesse de cuisses et de fessiers toujours plus fermes.