Sex Doll
Je remercie les éditions Flammarion pour l'envoi de cette nouvelle lecture.
Danielle Thiéry
Un thriller qui sort du lot par son originalité, nous allons tout connaître du sexe 2.0. Un hôtel de passe aux pensionnaires étonnantes, 100% siliconées, ses poupées ne se plaignent jamais même lorsque l’une d’entre elle subit les outrages d’un tueur sadique. Edwige Marion, directrice de l’Office de Répressions des Violences aux Personnes, va enquêter sur une série de meurtres, trois jeunes femmes sont retrouvées mutilées et la psycho-criminologue Alix de Clavery disparaît. Nous allons suivre toutes les pistes et voir quelle intelligence elles se rejoignent. Dans un style incisif et direct l’auteur nous entraîne dans l’action tambour battant avec des personnages attachants et bien construits. Mon préféré reste celui d’Alix de Clavery dont les talents de profileuse et la confiance en sa cheffe Marion ne fait jamais défaut même dans des moments sombres. Et puis il y a un autre personnage par forcément sympathique mais qui a su me séduire, Albert Fréguin dit « L’Elégant » un autre inspecteur qui va se trouver impliquer dans cette intrigue et j’ai apprécié le côté rétro de ce flic à l’ancienne. Un scénario bien imaginé, qui m’a tout de suite plu avec des éléments de la culture japonaise qui viennent souligner le thème « Sex Doll ». Pas de soucis de crédibilité ou de véracité avec cette auteure qui a fait partie de la maison en tant que commissaire divisionnaire. C’était mon premier thriller de cette auteure du coup comme Edwige Marion est un personnage récurent, je pense que j’y ai un peu perdu en connaissance de ce personnage à la fois mère courage un peu dépassée par sa fille Nina et de patronne qui a l’air de traîner pas mal de valises derrière elle. La rencontre avec un vrai méchant le Docteur X, ne sera pas de tout repos et c’est tant mieux, c’est exactement ce que je recherche dans mes lectures de thrillers avec un côté psychologique non négligeable. Bonne lecture.
Les japonais sont de grands malades, s'était-il rassuré avant de découvrir que le phénomène avait déjà gagné l'Europe. En Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, en Suisse, les sex dolls faisaient florès. A Amsterdam elle avaient leur place dans les vitrines à côté des vraies prostituées.L'avantage sur les putes humaines étant qu'elles ne la ramenaient pas et qu'on pouvait les violer, les martyriser sans que jamais elles ne portent plainte.