La fille de Kali
Je remercie Marabout thriller pour l'envoi de ce nouveau titre.
Céline Denjean
Vengeance, règlement de comptes, acte de barbarie à connotation sectaire ?
Alors que l’enquête peine à démarrer, un meurtre identique est perpétré un mois plus tard à quelques kilomètres de la ville rose. Le spectre redouté d’une tueuse en série s’inspirant de la déesse Kali se matérialise alors…
Tandis que le capitaine Éloïse Bouquet et son équipe, aidés par un profileur, tentent de remonter la piste de cette psychopathe hors norme, Amanda Kraft, jeune et ambitieuse journaliste d’investigation, et Danny Chang, détective privé enquêtant de son côté sur un prétendu suicide, mènent chacun de leur côté des enquêtes parallèles qui vont les mener jusqu’à l’antre de la tueuse…
Comme souvent, je fais tout dans le mauvais ordre mais je n’ai pas pu résister à lire le premier opus de la trilogie de Céline Dejean. Vous pouvez retrouvez mes chroniques de « Le cheptel » et «Double amnésie ». Tout d’abord il y a le plaisir de retrouver la plume de l’auteur, stylée, énergique, drôle souvent malgré le contexte. L’art et la manière de raconter des choses horribles en nous rendant accro. Nous allons suivre trois personnages et trois pistes différentes qui vont nous amener à découvrir une sacrée tueuse en série voir le titre. Eloïse Bouquet est Capitaine de gendarmerie mène l’enquête. Amanda Kraft, journaliste tient à tirer son épingle du jeu et enfin Danny Chang, détective privé va se rapprocher plus qu’il ne l’aurait souhaité du repaire de notre tueuse. Les femmes tueuses en série sont suffisamment rares pour que l’on se délecte quand on en rencontre une et celle-ci est particulièrement tordue. J’ai beaucoup aimé l’ingéniosité de ce thriller ou peut importe le chemin que l’on suit, il nous ramène pile là où se trouve la tueuse, c’est bien vu et ça a quelque chose de prenant. Plus j’en apprenais sur elle, mieux je la comprenais, les dérives du cerveau sont passionnants. C’est captivant et touchant à la fois de voir comment la vie et ses épreuves peuvent avoir un impact et des conséquences aussi désastreuses. On sent que l’auteur a fait un gros travail de recherche pour nous proposer une incursion en Inde, dès le départ, on suit une enfant qui vit avec sa mère prostituée dans un bordel de Calcutta. On est en immersion dans une culture aux saveurs épicées, une religion et des croyances si éloignées des nôtres. Mais c’est bien dans le Sud Oust que les meurtres auront lieu avec un petit crochet par la Suisse. Maintenant que je sais que ce roman était son tout premier, je ne peux que m’incliner devant un talent époustouflant. Bonne lecture.
C'est une des déesses les plus connues des Français. Cela étant, de nombreux dieux et déesses hindous ont "des bras partout", comme vous dites. En réalité, c'est juste que, sur la même iconographie, les bras ou les jambes décrivent les différents mouvements qu'opèrent les dieux. Un peu comme l'homme de Vitruve de de Vinci, si vous préférez.
Est-ce qu'une mère peut haïr sa fille ? Toi, tu as peut-être un avis sur la question... Moi, je sais... Moi, je suis la réponse. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais vu dans les yeux de ma mère que la désolation de m'avoir enfantée. Rejet viscéral. Dégoût. Parce que je suis l'incarnation même de son drame ...