Chambre froide
Je remercie les Editions Harper Collins Noir pour ce partenariat.
DAVID KOEPP
1987. Des débris de la station spatiale Skylab tombés dans le désert australien ont libéré les spores d’un champignon génétiquement modifié hautement létal. Bilan : vingt-six morts, le corps atrocement mutilé. Les deux agents gouvernementaux et la microbiologiste dépêchés sur place arrivent trop tard pour sauver quiconque, mais ils parviennent à prélever un échantillon du fongus et à le confiner dans un complexe de stockage militaire au Kansas, dans un environnement qui devrait l’empêcher de se développer.
2019. Deux employés du complexe – revendu depuis à une société privée – sont témoins d’une activité anormale au quatrième sous-sol. Ils ignorent tout de la présence en ces lieux de l’arme bactériologique la plus mortelle jamais conçue… et qui vient de se réveiller.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Thibaud Eliroff
Le premier roman du scénariste de Jurassik Park, Spider-Man, Indiana Jones, La Guerre des mondes et Mission impossible...
Considéré comme l’un des scénaristes les plus populaires de tous les temps, David Koepp est capable d’exceller dans tous les genres et son travail connaît un succès à la fois critique et commercial.
Je me suis laissé happer par ce thriller horrifique dès les premières pages et je ne l’ai plus lâché. A la fois comment ne pas être sous l’emprise d’un roman qui vous propose un scénario catastrophe qui pourraient bien voir la fin de l’humanité ! Un champignon vert fluo se propage, se développe de manière opportuniste et apprend de ses erreurs, de quoi vous donner froid dans le dos. L’auteur s’en donne à cœur joie dans un scénario terrifiant qui nous est proposé de manière très réaliste. J’avoue que j’étais pas mal effrayé de voir l’effet délétère des spores sur les animaux et les hommes. Beaucoup d’action, un vrai sens du spectacle qui permet de prendre plaisir à cette lecture au combien perturbante. Ce qui m’a le plus manqué c’est d’éprouver plus de suspense et d’avoir plus peur mais bon j’avoue que de mon point de vue il y avait suffisamment d’horreur et d’hémoglobine, ça fait parfaitement le job. Les personnages auraient pu être plus travaillés mais on ne s’ennuie pas avec eux. Il y a même le commencement d’une histoire d’amour qui débute mais ne prend pas plus d’ampleur qu’il n’est besoin. On ne s’ennui pas un seul instant, les pages défilent plus vite que leurs ombres. Un bon mélange entre des personnes se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment et ceux qui font tout pour enrayer l’invasion. Une lecture divertissante qui me permet de renouer avec le genre horreur que je n’ai plus croisé depuis longtemps. Un thriller apocalyptique rendu très efficace par le soin qu’à pris l’auteur pour les détails qui rendent le tout atrocement crédible. Le côté huis clos de l’histoire à certain moment renforce le récit et m’a fait réfléchir sur les lieux de stockage, sur la recherche et la botanique. J’aurai voulu avoir un microscope pour pouvoir observer ce champignon en vrai. Si vous avez envie d’aventure et de sensations fortes, laissez-vous contaminer par « Chambre froide » et bravo pour la pochette « danger biologique » qui nous plonge dans cet univers illico. Bonne lecture.
La blatte américaine possède plusieurs caractéristiques évolutives remarquables, en plus de sa capacité à survivre à un hiver nucléaire. L'une d'elles est de pouvoir subsister jusqu'à une semaine sans sa tête. Elle respire alors par de petits orifices se trouvant sur chacun de ses segments...
Atchison avait eu son heure de gloire, mais elle se résumait aujourd'hui à un centre vile déserté et à un taux de chômage dépassant les trente pour cent. La plupart des gens voyaient dans l'ébriété un mécanisme de survie valable. Ils n'avaient pas tort. Ça marche. À court terme, en tout cas.