Les Saintes Reliques
Je remercie les Editions Cherche midi pour cette nouvelle lecture.
Philippe SZCZECINER (Traducteur)
Steve Berry
Steve Berry est avocat. Il vit aux États-Unis, dans l'État de Géorgie. Ses romans, traduits dans plus de vingt langues, figurent sur la liste des best-sellers dès leur parution outre-Atlantique.
326 : Lors de la destruction d'un temple érigé sur l'emplacement du tombeau du Christ, on découvre des restes de la croix de Jésus. C'est ainsi que commence le culte des reliques sacrées, et en particulier celui de sept d'entre elles, liées à la Passion : la Croix, la Couronne d'épines, la Colonne de la flagellation, l'Éponge, la Lance, les Clous et le Précieux Sang. Avec les croisades, elles sont rapportées en Europe et exposées dans des lieux saints.
2020 : Cotton Malone est à la basilique du Saint-Sang à Bruges où, depuis le xiie siècle, repose l'ampoule sacrée contenant le sang du Christ recueilli par Joseph d'Arimathie. Tandis qu'il visite l'édifice, le précieux reliquaire est dérobé. Cotton apprend alors que quatre des Saintes Reliques ont disparu au cours des mois précédents, en particulier celle conservée à Notre-Dame de Paris. C'est le début d'une enquête passionnante, au cours de laquelle Malone va devoir faire preuve d'une extrême maîtrise pour échapper à tous ceux qui, dans l'ombre, veulent à tout prix garder secrète une sombre vérité, objet d'un terrifiant complot.
Avec ce puzzle diabolique, Steve Berry nous offre de nouveau un voyage palpitant à travers l'Europe et ses secrets historiques et ésotériques.
Une nouvelle aventure avec Cotton Malone, ancien agent du renseignement. Propriétaire aujourd’hui d’une librairie rare à Copenhague, au Danemark. En se rendant au grand salon du livre d'antiquités d'Europe en Belgique, il en profite pour se rendre à la basilique du Saint-Sang, un édifice du XIIe siècle ou repose un des reliquaires les plus sacrés d'Europe, le Saint-Sang, l'une des reliques de l'Arma Christi. Il assiste alors impuissant au vole de la relique par trois hommes bien organisés. Les bases sont posées et Cotton se lance dans une nouvelle enquête. Ce thriller regorge d’actions et de rebondissements, sur fond de faits historiques, même si Cotton aborde maintenant la cinquantaine, il garde toujours sa superbe. Il nous fera voyager de la Belgique à la Pologne. L’auteur maîtrise parfaitement l’ère du communisme en Pologne et sa situation politique de nos jours. Le scénario est captivant, les personnages sont soignés, surtout les « affreux » et ses dialogues divertissants. Je n’ose même pas imaginer le formidable travail de recherches et le temps passé pour nous offrir cet excellent thriller politico-historique où la fiction et la réalité ont la part belle. J’ai particulièrement apprécié le point de vue magnétique du Président Polonais. Quand au Président des Etats-Unis, il ressemble bien trop à l’actuel pour que je puisse l’apprécier mais cela a eu l’avantage de me faire comprendre les grandes difficultés que peuvent avoir ses collaborateurs au gouvernement. Si vous aimez les thrillers qui mêlent histoire, espionnage, religion et fiction, ce livre vous apportera tout cela. Une petite précision, ce livre peut se lire seul même s’il est toujours plus enrichissants de commencer par le début mais cela ne gène en rien la compréhension de l’intrigue. Un livre instructif qui se termine en tension , nous faisant clairement comprendre qu’il y aura une suite, j’ai hâte de me plonger à nouveau dans l’univers unique que Steve Berry sait si bien créer.
Citation :
Ses lèvres minces s’étirèrent en un semblant de sourire, puis il reprit :
« Mais trêve de menaces. Vous avez fait le bon choix, camarade. Comme le dit la chanson : la Pologne ne mourra pas tant que nous vivrons.
— Et ce que par la force… l’étranger… nous a pris… par l’épée… nous le reconquerrons. »
C’était le prisonnier, étendu sur le sol dans son vomi, qui avait articulé ce vers – le deuxième de l’hymne national. Battu, en sang, il le répéta avec dans la voix une note de triomphe qu’il ne cherchait même pas à dissimuler.
Et ces mots, sacrés pour tous les Polonais, Janusz Czajkowski ne les oublierait jamais.