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L'atelier de Litote
25 juillet 2020

New Iberia Blues

Je remercie les Editions  Rivages/Noir pour l'envoi de ce nouveau titre.

 

 

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 Christophe mercier(Traducteur)

James Lee Burke

 

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Biographie de l'auteur:


James Lee Burke est l’un des auteurs les plus prolifiques du roman noir américain contemporain. Deux fois lauréat du prestigieux Edgar Award, il poursuit les sagas qui l’ont rendu célèbre, celle de l’enquêteur Dave Robicheaux (héros de Dans la brume électrique que Bertrand Tavernier a porté à l’écran) et du shérif Hackberry Holland. Unanimement loué pour le lyrisme avec lequel il évoque la nature dans ses livres, engagé dans la défense de l’environnement, Burke continue à explorer de livre en livre les ambiguïtés du bien et du mal, une quête puissante qui l’a fait comparer à Faulkner. Il partage son temps entre le Montana et la Louisiane.

 

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Présentation de l'éditeur
La mort choquante d'une jeune femme retrouvée nue et crucifiée amène Dave Robicheaux dans les coulisses d'Hollywood, au coeur des forêts louisianaises et dans les repaires de la Mafia. Elle avait disparu à proximité de la propriété du réalisateur Desmond Cormier, que Dave avait connu gamin dans les rues de La Nouvelle Orléans, quand il rêvait de cinéma... 

 

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Ma chronique : 

 

 

Dave Robicheaux a une nouvelle coéquipière  et va partir à la recherche d’un tueur en série qui sème les cadavres avec une mise en scène soignée rappelant les suites de tarot, à vous flanquer la chair de poule. C’est en regardant par le télescope de son ami Desmond Cormier qu’il découvre une jeune femme noire crucifiée, flottant sur les eaux. Avec l’aide inconditionnel de son ancien collègue Sean, il va tenter de comprendre qui se cache derrière cette série de cadavres. J’ai particulièrement aimé la dualité  entre le bien et le mal.  L’auteur a l’art et la manière de nous restituer tous ces sentiments ambivalents et leurs répercussions sur la vie des hommes. Le thème de l’amitié est très présent et lorsqu’elle est bafouée que reste-t-il à par le pardon. Et puis il y a le style incomparable de l’auteur qui vous fait sentir les accents cajuns de la Louisiane et de nos lointains compatriotes français venus s’y installer. Une pointe d’humour vient adoucir des scènes de crime terribles, et même s’il y a de nombreuses références à des poètes, chanteurs ou encore bibliques qui ne nous sont peu connues, j’ai apprécié de découvrir toute cette culture. Les descriptions de la nature, du bayou  avec ses plantes inconnues chez nous comme les oreilles d’éléphants, cela m’a enchantée. Le personnage de Dave Robicheaux est riche et intense, il y a chez lui des remises en questions quasiment d’ordre spirituel alors qu’il est confronté à la barbarie et la violence de l’humain. On ressent très fort le passage du temps et des années dans ce tome  comme un adieu  à venir, cela pourrait être le dernier tome de la longue série sur Dave Robicheaux. L’intrigue policière est doublée d’une belle histoire d’amour impossible alors que demander de mieux pour un moment de lecture qui ne laissera personne indifférent. Bonne lecture.

 

 

Citations : 

 

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Si vous n’êtes pas familiarisé avec la nature des petits Blancs du Sud, vous ne comprendrez pas la chose suivante : ils constituent une race génétiquement produite et ils ont en commun un état d’esprit sans rapport avec la classe sociale à laquelle ils appartiennent. Leur origine, pas plus que leur conduite, ne tient à un aspect financier. On ne peut pas les changer. Ils se font une gloire de la violence et de la cruauté, se vantent de leur ignorance, et n’auraient pas eu de problèmes pour assurer le service des fours à Auschwitz. Et il ne s’agit pas d’une hyperbole.


 

Le rôle de Joe Molinari avait consisté à être utilisé par les autres, en tant que consommateur, que travailleur, qu’électeur et que laquais, ce qui, dans l’économie du monde dans lequel j’ai grandi, était considéré comme normal à la fois par le seigneur dans son château et par le vassal travaillant aux champs.


 

Il limitait donc au maximum ses contacts avec les autres. Lorsqu’il avait un problème, il faisait ce que les accros et les alcooliques appellent une translation géographique : il allait ailleurs. C’est la raison pour laquelle il aimait les avions. Un avion était un utérus blindé qui non seulement le protégeait, mais était détaché de la terre et de tous ses ennuis.

 

 

rivages

 

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