Qui ne tente rien
Je remercie les éditions Les Escales pour l'envoi de ce livre.
Traduction Oscar Perrin
Jeffrey Archer
Né en Angleterre en 1940, sir Jeffrey Archer fait ses études à l'université d'Oxford avant de se tourner vers la politique. Il démissionne de la Chambre des communes en 1974 pour se consacrer à l'écriture. Il est aujourd'hui traduit dans une trentaine de langues et ses livres se sont écoulés à plus de 270 millions d'exemplaires.
Découvrez William Warwick, le héros de la nouvelle saga de Jeffrey Archer, « conteur de la trempe d’Alexandre Dumas »
(The New York Times).
Peut-il vraiment avoir confiance en Beth Rainsford, l’assistante qui travaille au musée où a eu lieu le délit et dont il est en train de tomber follement amoureux ? Et que penser de ces collectionneurs qui surveillent William et semblent prêts à tout pour mettre la main sur
le tableau ?
Entre jeux de dupes et faux-semblants, triomphes et tragédies, Qui ne tente rien est immédiatement devenu un best-seller au Royaume-Uni et annonce l’une des oeuvres les plus marquantes de Jeffrey Archer.
« Un roman au rythme effréné où se mêlent faussaires, contrefaçons et arnaques. Digne des meilleures séries ! »
The Daily Express
Ma chronique :
Un premier tome pour une nouvelle série policière, nous allons rencontrer l’agent William Warwick à ses débuts comme enquêteur. On assiste à la naissance d’un personnage digne de Sherlock Holmes. Depuis l’enfance, il poursuit le rêve d’entrer dans la London Metropolitan Police Force. Alors que son père Sir Julian Warwick, l’aurait bien vu à ses côtés comme avocat, tout comme sa sœur Grace. Dès son diplôme en poche, il va effectuer sa formation en duo avec le gendarme Fred Yates. Puis ce sera une première véritable affaire pour le département de l’Art de Scotland Yard. Il fait la connaissance de Beth Rainsford lors de son enquête sur le vol d’un Rembrandt au Fitzmolean Museum où la jeune femme est assistante de recherche. Les sentiments s’en mêlent alors que Beth n’a pas tout dit à son sujet. Beaucoup de rebondissements dans cette nouvelle série où l’on fait connaissance de toute la famille Warwick, les avocats père et fille, le fils détective qui luttera contre les criminels de tout bord. Les amateurs d’art seront ravis de suivre l’enquête, on parlera des artistes célèbres mais aussi des faussaires de talents cat il s’agit aussi de fraude de haut vol. Pas de grande montée en tension mais un petit côté romantique qui avait bien du charme. L’auteur nous dit en préambule : « Ceci n’est pas un roman policier, c’est l’histoire d’un policier ». Personnellement je suis restée un peu sur ma faim et j’aurai voulu en apprendre plus encore sur Warwick mais s’il doit y avoir une suite, j’aurai alors tout le temps de mieux le découvrir. J’ai aimé la fraîcheur du personnage et sa jeunesse et sa fougue. Même si ses valeurs morales sont mises à rude épreuve. L’auteur possède indéniablement un grand talent de conteur, il a su me captiver. J’ai failli me perdre dans le labyrinthe du temps dans ce roman qui aurait tout aussi bien pu se dérouler à l’époque victorienne tant le style et la plume de l’auteur avaient un charme désuet que j’ai apprécié. Je serai la première à lire la suite des aventures de ce personnage dors et déjà emblématique. Bonne lecture.
Citations :
A peine sorti de la station de métro St James’s park, l’agent de police Warwick aperçut, de l’autre côté de la rue, l’emblématique panneau triangulaire qui tournait : New Scotland Yard. Il le contempla avec émerveillement et appréhension, comme un jeune acteur pénétrant dans la cour de la Royal Academy pour la première fois. Il releva son col pour se préserver du vent mordant et rejoignit la horde matinale des travailleurs en route vers leurs lieux de travail.
Les criminels ne prennent jamais de retraite, récita William. Ils deviennent simplement plus futés.