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L'atelier de Litote
27 août 2020

Retour à Martha's vineyard

Je remercie les Editions de la table ronde

collection Quai Voltaire pour cette nouvelle lecture.

 

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Traduction Jean esch

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Richard Russo 

Richard Russo est né en 1949 aux États-Unis. Après avoir longtemps enseigné la littérature à l’université, il se consacre à l’écriture de romans et de scénarios. Un homme presque parfait avait été adapté au cinéma avec Paul Newman en 1994, et Le Déclin de l’empire Whiting a été, lui aussi, porté à l’écran en 2005.

 

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Présentation de l'éditeur
Le 1er décembre 1969, Teddy, Lincoln et Mickey, étudiants boursiers dans une fac huppée de la côte Est, voient leur destin se jouer en direct à la télévision alors qu'ils assistent, comme des millions d'Américains, au tirage au sort qui déterminera l'ordre d'appel au service militaire de la guerre du Vietnam. Un an et demi plus tard, diplôme en poche, ils passent un dernier week-end ensemble à Martha's Vineyard, dans la maison de vacances de Lincoln, en compagnie de Jacy, le quatrième mousquetaire, l'amie dont ils sont tous les trois fous amoureux. Septembre 2015. Lincoln s'apprête à vendre la maison, et les trois amis se retrouvent à nouveau sur l'île. A bord du ferry déjà, les souvenirs affluent dans la mémoire de Lincoln, le "beau gosse" devenu agent immobilier et père de famille, dans celle de Teddy, éditeur universitaire toujours en proie à ses crises d'angoisse, et dans celle de Mickey, la forte tête, rockeur invétéré qui débarque sur sa Harley. Parmi ces souvenirs, celui de Jacy, mystérieusement disparue après leur week-end de 1971. Qu'est-il advenu d'elle ? Qui était-elle réellement ? Lequel d'entre eux avait sa préférence ? Les trois sexagénaires, sirotant des bloody-mary sur la terrasse où, à l'époque, ils buvaient de la bière en écoutant Creedence, rouvrent l'enquête qui n'avait pas abouti alors, faute d'éléments. Et ne peuvent s'empêcher de se demander si tout n'était pas joué d'avance.

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Ma chronique : 

Voilà quarante ans que Teddy, Lincoln et Mickey se connaissent, ils étaient dans la même université au moment de la guerre du Vietnam. Aujourd’hui ils ont la soixantaine et se retrouvent une dernière fois à passer un week-end à Martha’s Vineyard dans la maison que Lincoln s’apprête à vendre. Les chapitres alternent en fonctions des personnages, nous apprenons ce qu’il y a à savoir sur chacun d’entre eux, les petits secrets qu’ils n’ont dévoilés à personne, nous en sommes les témoins. C’est pourtant une autre version de l’histoire commune qui va nous être livrée. Car tous étaient amoureux de Jacy, une jeune fille venant d’une famille aisée, Jacy  centralisait tout leur désir. On les revoit  la nuit du tirage au sort de l’ordre d’appel pour le Vietnam. Plus tard à  la fin de leurs études, ils décident de se réunir une dernière fois à Martha’s Vinyard la maison de vacances de Lincoln et Jacy part avec eux.  A la fin du week-end plus personne ne la reverra, les trois hommes tentent  de trouver des réponses à leurs questions. Les souvenirs affluent, mais ils ne sont les jeunes gens innocents qu’ils étaient à l’époque. Ils ont bien changés, ils ont eu des destinées différentes. Lincoln a réussi en tant que coursier, Teddy travail dans l’édition et Mickey est toujours musicien. L’écriture de l’auteur parvient à nous faire revivre cette époque particulière qui a précédé la guerre du Vietnam. Ses personnages semblent tout ce qu’il y a de plus ordinaires et pourtant leurs confessions sont touchantes. L’amitié, le temps qui passe, le vieillissement de l’être sont souvent présentés avec une ironie qui si elle ne vous fait pas sourire, vient refléter les questions que tout le monde finit par se poser. J’aurai souhaité que le personnage de Jacy soit aussi traité plus en profondeur, ce qui n’est pas le cas. On n’apprend que peu de chose sur elle, elle ne portait pas de soutien-gorge et aimait se sentir libre mais encore pour générer autant d’attention qu’avait-elle de plus ? Bonne lecture.

Citations :

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Il commençait par ailleurs à comprendre que la grandeur de son père, ce qui faisait de lui un modèle, c’était sa capacité à aimer ce qu’on lui avait donné, ce qu’on lui avait imposé, ce qu’il était obligé d’accepter.


 Il la perdra évidemment, car c’est toujours comme ça. Les choses qu’on ne peut pas se permettre de perdre sont celles que le monde vous vole. Comment le monde sait-il ce dont vous avez le plus besoin, afin de vous en priver, voilà une question pour les philosophes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quai-Voltaire

 

 

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