Aux antipodes
Je remercie les Editions de la table ronde pour cette nouvelle lecture.
Loustal
Coloriste rompu à toutes les disciplines, de l’encre à l’aquarelle, en passant par le fusain et le lavis, Loustal sait restituer comme personne l’atmosphère d’un lieu, l’état d’esprit d’un personnage. Dessins d’ailleurs, paru en 2010, rassemblant six années de voyages lointains et proches – Égypte, Vietnam, Costa Rica, Canada, Écosse, Italie, Maroc, Croatie... – esquissait une géographie très personnelle, faite de sensations et d’émotions. Esprits d’ailleurs rassemble ses dessins rapportés d’Afrique du Sud, de Tahiti, d’Algérie, de Suisse, du Japon, de l’Utah et d’ailleurs.
Dessins d’ailleurs, paru en 2010, rassemblait six années de voyages en Égypte, au Vietnam, au Costa Rica, au Canada, en Écosse, au Maroc, en Croatie... Et Esprits d’ailleurs, ses dessins rapportés d’Afrique du Sud, de Tahiti, d’Algérie, de Suisse, du Japon ou de l’Utah.
Aux Antipodes, comme son nom l’indique, réunit plus de 200 dessins, d’huiles et d’aquarelles, inspirés de voyages aux extrémités... de la Terre de feu jusqu’en Islande, en passant par la Floride, la Patagonie, les Canaries...
Loustal expose régulièrement ses œuvres, entre Paris et Bruxelles, à la galerie Huberty & Breyne.
Je ne suis pas une grande spécialiste des illustrations, je les apprécie dans les livres pour enfants mais pas seulement. J’adore les fameux carnets de voyage qui s’adressent aux adultes. Un genre littéraire à part entière qui tient à la fois du voyage initiatique, du reportage, de la poésie. Loustal nous présente de nombreux dessins, aquarelles et huiles qui racontent les temps forts de ses voyages. De belles destinations vers des pays lointains qui me font rêver comme le Brésil, la Floride, la Patagonie, les Canaries, l’Islande et la Terre de Feu. Si vous avez envie de vous échapper de votre quotidien quelques instants pour partir Aux antipodes, ce magnifique livre est fait pour vous. On retrouve des croquis au fusain, du noir et blanc, du sépia mais aussi de la couleur dans des œuvres d’une remarquable douceur. Certaines avec un côté naïf et des couleurs éclatantes. J’ai trouvé son répertoire d’arbres fabuleux avec le détail des troncs, leurs écorces, les lianes qui s’enchevêtrent pour mieux se perdre. C’est agréable à regarder, j’ai passé de longues minutes à rêvasser dans ces paysages du bout du monde. Mon esprit naviguant du Cap Horne à la Grèce aux grès des pages. Le texte reste succinct et pousse à la curiosité. Une carte géographique avec le parcours aurait été un plus pour les moins férus de géographie. L’atmosphère ainsi crée apporte une paix et une sérénité retrouvée. Un témoignage à un instant T de notre époque avec ses maisons abandonnées, ses miradors au final l’homme n’apparaît qu’en pointillé, on peut ainsi laisser libre cours à son imagination. Une belle découverte qui vient enrichir ma petite collection de carnet de voyage de quoi s’évader lorsque le besoin s’en fait sentir. Bonne lecture.