L’ombre de l’assassin

Je remercie les Editions de l'Archipel pour l'envoi de ce nouveau titre.

Rachel Caine

Biographie de l'auteure

Née en 1962, Rachel Caine est l'auteure d'une cinquantaine de romans jeunesse, dont plusieurs se sont hissés sur les listes des bestsellers du New York Times. Elle réside au Texas avec son mari. L'Ombre de la menace est son premier thriller adulte traduit en français.

Présentation de l'éditeur

Après L'Ombre de la menace, traduit dans 16 pays et n°1 des ventes de USA Today et du Wall Street Journal, Gwen Proctor revient dans L'Ombre de l'assassin, plus déterminée que jamais à sauver ses enfants des griffes de son ex-mari psychopathe...

Gwen était parvenue à sauver ses enfants des griffes de son ex- mari, le tueur en série Melvin Royal. Mais celui-ci vient de s'évader de prison. Et elle prend peur. Alors que seule une poignée de personnes connaissent son nouveau numéro de portable, elle reçoit ce texto glaçant : " Vous n'êtes plus en sécurité nulle part " ! Fuir ou se terrer de nouveau ne servirait à rien. L'heure a sonné d'inverser les rôles... De proie, Gwen veut devenir prédateur. Et, avec l'aide du frère de l'une des victimes de Melvin, éliminer ce dernier. Mais à mesure que leur traque avance, le doute envahit ceux qui croient en Gwen. Est-elle aussi étrangère aux crimes de son mari qu'elle le prétend ? Pour preuve cette photo compromettante qui circule sur les réseaux sociaux...

 

Ma chronique : 

J’avais déjà beaucoup aimé le premier volet de la saga de Stillhouse Lake. Gina Royal devenue par la force des choses Gwen. Une mère amené à faire des choses incroyables pour assurer sa survie et celle de ses enfants. Le postulat de départ de ce nouveau tome est particulièrement réjouissant. De proie, Gwenn a décidé de changer de statut, elle sera désormais la chasseuse. Une superbe montée en tension pendant tout le livre. Son ex mari Melvin plane au dessus d’elle comme une ombre funeste. On a affaire à un assassin particulièrement retord et effrayant. Attendez-vous à des trésors de manipulations et de feintes.  Avec peu de choses l’auteure arrive à nous faire trembler, c’est vrai qu’est ce quelques coups de téléphone, quelques messages? Cela va juste rendre sa vie infernale. Mais jamais je n’aurai imaginé à quel point cela allait devenir hard. Mais je n’en dirai pas plus. Juste qu’il y a beaucoup d’action et des moments de suspense comme je les aime. On découvre plus en profondeur le personnage de Sam et j’avoue que cela m’a apporté bien des frustrations alors que moi je ne demandais qu’à en apprendre davantage sur l’horrible Melvin.  La narration se partage en quatre points de vue différents ceux des enfants et de Sam et on peut percevoir rapidement les questions qu’ils se posent  au sujet de Gwenn. Le personnage de Gwenn reste crédible alors qu’elle nous emmène dans le monde sombre et pervertit du Darknet, c’est une héroïne dont la résilience est bluffante même si elle morfle bien comme il faut. Une écriture nerveuse et rapide qui ne laisse pas le temps de respirer. J’ai adoré me méfier constamment de tout le monde, cela donne un thriller captivant  avec un final qui nous laisse l’espoir d’une suite. Bonne lecture.

Citations :

L’individu qui me parle n’est pas le Melvin calme et bien élevé que certains ont connu. Ce n’est pas davantage le Melvin que j’ai connu à l’époque où nous vivions à Wichita. Jamais il n’aurait parlé de son fils de la sorte. Il ne parle pas, il vomit la fange toxique qui sommeille dans les profondeurs du lac aux eaux noires de son être intérieur. L’entendre évoquer mon fils de cette façon me donne la nausée. J’en suis terrifiée.

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J’ai vu des gens qui faisaient ce choix-là. Ils aimaient leurs enfants, leurs chiens, leurs chats, mais ça ne les empêchait pas de se comporter comme des monstres chaque fois qu’ils en avaient l’occasion. Les gens sont compliqués. Ce serait facile de prétendre que ton père est un monstre, parce qu’on tue les monstres en général. D’accord ? Mais il ne se comportait pas comme un monstre avec toi. Ça ne devrait jamais être facile de tuer. Jamais.