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Gwenael Le Guellec

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Un mot de l'auteur

Gwenael Le Guellec est originaire de Brest. Passionné par les voyages et la photographie, il vit et travaille en Ile-de-France. Armorican Psycho était son premier roman.

 

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Présentation de l'éditeur

 

Un thriller dense et implacable, où la vision en noir et blanc du personnage principal donne le ton, jusqu'à un final à couper le souffle !


Trois corps nus complètement gelés sont découverts pendus dans la taïga, à la frontière russo-finlandaise, l'inscription "DEAD FOR NO ONE" profondément gravée dans leurs chairs.
Peu après, un navire à la dérive est retrouvé sans son équipage au large de Brest.
Yoran Rosko, photographe solitaire atteint d'une maladie rare le contraignant à vivre dans un monde dénué de couleur, a quitté la pointe de la Bretagne après les terribles événements survenus dans "Armorican Psycho". La disparition en mer de l'un de ses rares amis va pourtant l'obliger à rompre la promesse qu'il s'était faite de ne plus revenir dans sa ville natale.
Sans le vouloir, Yoran va progressivement mettre au jour un commerce innommable, et se verra bientôt confronté à ce que notre humanité est capable de produire de pire...

 

 

 

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Ma chronique : 

 

On retrouve, le photographe Yoran Rosco à nouveau dans la tourmente et cette fois-ci, son périple va le plonger dans les ténèbres du cœur des hommes à l’éclatante blancheur des paysages enneigés russe. La noirceur ne lui fait pas peur, lui qui depuis sa naissance ne perçoit le monde qu’en noir et blanc. Alors que sont retrouvés trois corps nus pendus dans les forêts russes, c’est la disparition en mer d’un de ses amis brestois qui va mettre Yoran sur une piste nauséabonde où le passé semble avoir une place à jouer. Tel le petit poucet nous allons suivre non pas les petits cailloux mais les corps exécutés par un mystérieux tueur à gage. De l’Allemagne à la Finlande, en passant par l’Estonie, on remontera à ses côtés jusqu’au mines de charbon à ciel ouvert du Kouzbass dans le sud de la Sibérie.  Six cent pages pour nous rendre complètement accro à Yoran Rosco et à sa façon de voir le monde. Un anti-héros qui remplit parfaitement le job et devient  la pièce maitresse de ce nouveau thriller. J’ai avalé les deux tiers sans m’en rendre compte pourtant j’ai eu un petit coup de mou avec le tiers restant. Il faut dire que l’auteur ne ménage ni son imagination, ni son sens de l’action sans parler de la construction aux petits oignons, pour nous offrir un thriller sombre à l’intrigue révoltante. Les personnages secondaires s’accumulent et viennent parfois me perdre, la sonorité étrangère de leur nom n’y étant pas pour rien. Une écriture pleine de punch, incisive parfaitement en adéquation avec les nombreux rebondissements auxquels notre héros devra faire face. Course poursuite, combats dans des conditions extrêmes un vrai régal. Le bonus c’est aussi de trouver de nombreuses références tant musicales que cinématographiques qui permettront aux lecteurs de mieux se mettre dans la peaux des personnages, maitrise de l’anglais demandé. Un superbe thriller qui donne frissons et coups au cœur, que demander de plus ?  Un prochain tome bien sur.  Bonne lecture.

 

 

Citations : 

 

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 La cruauté des hommes entre eux n'a rien à envier à celle des plus féroces des animaux sauvages. Elle est même bien pire, car dictée par des principes qui guident l'humanité depuis ses premiers pas sur cette Terre, et qui n'ont eu de cesse d'être détournés au profit de quelques individus dénués de toute compassion.


- Alors, c’est ça, le Kouzbass…
Sous ses yeux, et alors qu’un soupçon de luminosité commençait tout juste à parcourir furtivement l’horizon, s’étendait l’immensité du bassin du Kouznetsk, autrement connu sous le nom de Kouzbass, et qui n’était rien d’autre que le plus grand gisement de charbon de Russie.
A perte de vue, de gigantesques sillons creusés et façonnés par l’homme redéfinissaient un paysage qui avait autrefois constitué une terre vierge, et qui, à n’en pas douter pour les peuples de la région, aurait vraisemblablement dû le rester.

 

 

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