Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'atelier de Litote
13 juillet 2021

Dog Island Mémoires de l'île aux morts

Je remercie les Editions HC pour ce nouveau titre.

michel-moatti-420x435

 

Michel Moatti 
Biographie de l'auteur

Journaliste, puis professeur à l'université, romancier, Michel Moatti est l'auteur de Retour à Whitechapel, unanimement salué par la critique et de Tu n'auras pas peur, prix Polar de Cognac 2017.

 

dog

 

Présentation de l'éditeur
Sur Dog Island, les secrets sont bien gardés : " Personne n'entre, personne ne sort ", comme dit la devise au-dessus du mémorial érigé autrefois sur " l'île aux morts ".

Dog Island : une île sanctuaire, à moins de dix-huit kilomètres de Manhattan. De la Guerre de Sécession à 1940, elle a servi de pénitencier à ciel ouvert. Potter's Field, l'immense plaine qui occupe un tiers de l'île est devenu le plus grand cimetière d'Amérique, où un million de personnes ont été ensevelies : les prisonniers confédérés, puis tous les morts anonymes et les indigents des hôpitaux et des asiles de l'état de New-York.
Au début de la Guerre Froide, Dog Island a accueilli les rampes de missiles anti-aériens destinés à protéger New-York. Mais pourquoi l'armée de l'air garde-t-elle des hommes sur l'île alors que l'ancienne base nucléaire est fermée depuis des décennies ? Pourquoi de discrets transbordeurs continuent-ils de décharger des dizaines de cercueils venus du continent ? Odosh'a, la vieille Indienne fantôme qui, selon la légende, hantait Dog Island après le génocide des indiens Algonquiens, est-elle vraiment de retour ?
Qui sont ces " 77 vauriens " dont parlent Nick et Leo, les enfants des deux derniers militaires chargés de surveiller les lieux ? Et surtout, qu'a vu Tania Greene, cette jeune artiste en résidence sur Dog Island, de suffisamment terrifiant pour la décider à mettre fin à ses jours ?
C'est peut-être dans les passés obscurs de l'île qu'il faut chercher l'explication des étranges événements qui se succèdent aujourd'hui sur Dog Island. Deux détectives de la police de New-York, les lieutenants Kitman et Jaworski, débarquent avec la ferme intention de démêler le vrai du faux.

Un thriller à huis-clos, dans une Amérique de l'après-Trump et post-covid, un hommage contemporain aux grands romans claustrophobes d'Agatha Christie, du Meurtre de Roger Ackroyd aux Dix Petits Nègres...

 

dog-island-100-366x560

 

Ma chronique : 

 

Vivre sur Dog Island, c’est vivre sur une île au lourd passé située en face de Manhattan, une île telle une tombe géante, abritant des milliers de cadavres. L’Etat américain y stocke des corps depuis la guerre de Sécession mais aussi des morts laissés pour compte, ceux des hôpitaux et des épidémies et tout cela dans la plus grande opacité. Aujourd’hui l’île a repris du service avec les morts du Covid. Les habitants douze en tout vont être sous le choc d’une première disparition suivie d’une seconde. L’île est en effervescence et l’arrivée de deux détectives, les lieutenants Kitman et Jaworski, ne va pas calmer les choses. Pour le lecteur non plus tout n’est pas calme, dès le chapitre 3, on sait qu’un mystère nous attend. Un mystère construit dans un huis clos étonnant. L’auteur a la capacité de mixer des éléments réels avec des éléments de fiction, bien malin qui saura tirer les fils de vérité. J’aime beaucoup partir d’un endroit existant et suivre les pas de l’imagination de l’auteur, et il n’en manque pas. Nous allons suivre deux familles dont les pères militaires, sont les « gardiens » de l’île. Deux autres hommes demeurent sur place dans l’ancien pénitencier ainsi qu’une veuve qui n’est jamais partie. Deux natifs de l’île dont Jack Charnotta, l’épicier du coin, un homme âgé qui possède de nombreuses connaissances historique de l’île et qui est mon personnage préféré. L’île ayant aussi servie de base nucléaire de protection, nous survolons l’historique de la guerre froide sans grand intérêt en ce qui me concerne. Plusieurs autres thèmes sont abordés Sida, Covid, légendes indiennes sans que cela ne viennent faire montée la tension, je n’ai pas ressentie cette excitation qui me fait tourner les pages en attente de la suite. Pas de grandes révélations, pas de suspense et un final qui ne vient malheureusement pas relever tout cela. L’idée de départ était bonne mais traitée  de manière journalistique en une succession de faits, cela n’a pas fonctionné avec moi. Bonne lecture.

 

Citations : 

 

quote left

Les fosses et la cheminée immense et terriblement menaçante du crématoire. Le plus grand cimetière d’Amérique. L’île fantôme. Les spectres de New York…


Ceux qui ne croyaient pas aux légendes indiennes disaient qu’il n’y avait ni vent ni fantôme. Juste la culpabilité des Blancs d’aujourd’hui, qui croyaient se souvenir que leurs ancêtres avaient tourmenté et assassiné ici, en 1677 ou une de ces années-là, une Indienne. Dans des conditions atroces. Ils disaient aussi que ce martyre avait laissé flotter des ondes de vengeance et de remords sur tout le territoire de l’île.

 

 

logo-hce

Signaturev2

Publicité
Publicité
Commentaires
À propos

avatarv2

Bienvenue sur L'atelier de Litote !

Le plaisir de lire et de partager nos lectures, c'est ici.

Publicité
Recherche
-
Social

facebook icontwitter iconInstagram iconemail icon

Newsletter
Catégories

Policier thrillerRomanRoman Noir
Natural WrittingBiographie
FantasyHistoriqueHumour
PhilosophiePoesie
SagasAlbum JeunesseYoung Adult
Bande DessineeMangas
Bilan du moisChallengeConcours
faitsreelsempty

Je lis avec....

 Il est bien ce livre
Badge Lecteur professionnel25 chroniques de livre
Challenge NetGalley France 2018Badge 80%
Badge Critiques à la Une

Archives
Visiteurs
Depuis la création 208 172
Publicité