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L'atelier de Litote
25 octobre 2021

Seuls les vivants

Je remercie  les Editions Harper Collins Noir  ainsi que le site 

Babélio pour ce partenariat.

 

Traduit de l’anglais (États-Unis) par  Juliette Florrin.

 

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LOU BERNEY 

À propos de l'auteur


LOU BERNEY est l’auteur de Gutshot Straight, Whiplash River,  et November Road (HarperCollins, 2020), qui a rencontré en France un très beau succès critique. Ses nouvelles ont notamment paru dans The New Yorker. Il vit dans l’Oklahoma.

 

seuls les vivants

 

Présentation de l'éditeur:

 

À  l'été  1986,  deux  tragédies  secouent Oklahoma City.
Six  employés  de  cinéma  sont  tués  dans  un  vol  à  main  armée. Un seul survit. Au même moment,  une  adolescente  disparaît pendant la  foire  annuelle  de  l'État.
Vingt-cinq  ans plus tard, les réverbérations de ces affaires non élucidées résonnent encore dans la vie des survivants. La nouvelle  enquête  de  Wyatt, détective privé à Las Vegas, le  renvoie  vers ce passé qu’il a tenté de fuir, et  au  mystère  du  vol  à  main  armée qui a coûté la vie à ses amis. Quant à Julianna, elle est hantée par ce soir où sa sœur Geneviève s’est volatilisée pour ne plus jamais revenir.
Alors que l’enquête de Wyatt se complique et que Julianna tente d’obtenir des réponses de la part d’un fantôme, des secrets commencent à émerger du passé. La vérité leur permettra-t-elle de trouver la paix, ou bien se révélera-t-elle plus destructrice encore  ?

 

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Ma chronique : 

 

Oklahoma City, 1986, deux tragédies vont venir bouleverser la vie de Wyatt détective privé et celle de Julianna, infirmière. Un braquage qui tourne mal et c’est six employés du cinéma qui sont tués, seul Wyatt s’en sort indemne et cette question insoluble le hante encore vingt-cinq ans plus tard, pourquoi moi ? Julianna, attendra en vain sa grande sœur Geneviève  à la foire où celle-ci lui avait donnez rendez-vous. Deux personnes dont la vie  a été  irrémédiablement bouleversée. Toutes deux ne se connaissent pas et l’auteur nous dresse deux histoires parallèles dont on ne sait si elles seront amenées à se rejoindre ou pas. On alterne principalement des chapitres nominatifs entre Wyatt, Julianna et Geneviève, on fait ainsi le grand écart entre les temporalités et les personnages. Une petite gymnastique à laquelle on s’habitue rapidement. Wyatt qui quitte Las Vegas pour revenir à Oklahoma City où le scénario s’enrichie d’une nouvelle enquête qui replongera le détective dans son passé. Ce qui m’a passionnée le plus ce sont les répercussions que peuvent avoir des affaires non résolues, non jugées pour ceux qui en sont les victimes. En ce qui concerne Julianna, cela frise l’obsession, on peut même parler de traumatisme et lorsque un nouvel élément apparaît, elle ne peut s’empêcher d’aller jusqu’au bout dans sa quête de vérité. Tout cela nous donne un roman noir où drogue, alcool, criminalité se côtoient sans que l’on sache si leurs quêtes respectives les apaisera où au contraire les fera plonger encore plus loin. Le personnage de Wyatt est intense et très attachant, il est drôle et intelligent et donne du punch à un récit qui démarre lentement. Un roman que l’on dévore tant il est bien écrit et dont j’ai apprécié l’action, les enchaînements et bien entendus les révélations bonne lecture.

 

Citations: 

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Dans toutes les villes, dans tous les journaux où Wyatt avait travaillé, il y avait toujours un vieux grincheux – un reporter ou un rédacteur en pantalon taille haute, les cheveux qui lui restaient rabattus sur son crâne chauve, un monsieur Je-sais-tout aux doigts tachés d’encre et de nicotine qui nourrissait d’anciennes rancœurs et critiquait les articles de tout le monde, qui ignorait les demandes du service du personnel, comme « prière de nettoyer ce bureau bourré à craquer de papier, ce véritable piège à incendie


Ce fut un beau moment, un moment de bonheur simple, stupide et humain. Et pourtant, alors que Wyatt était assis au beau milieu de cette scène, il restait en dehors, à l’écart, comme séparé par un verre spécial laissant passer la lumière mais pas la chaleur. Il avait déjà éprouvé cette sensation. C’était comme regarder la photo d’une famille rassemblée autour d’une flambée. Le feu réchauffait les gens de la photo mais pas la personne qui tenait le cliché. Il fallait être cinglé pour croire que cela vous réchaufferait.

 

 

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