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Nicolas Feuz

 

Biographie de l'auteur

 

Né à Neuchâtel en 1971, père de deux enfants, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Neuchâtel et du brevet d’avocat, Nicolas Feuz a exercé comme juge d’instruction de 1999 à 2010, puis procureur de la République et canton de Neuchâtel de 2011 à ce jour, avec une spécialisation dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Depuis plus de vingt-deux ans, il travaille tous les jours sur des enquêtes pénales d’envergure avec la police judiciaire, la police scientifique, les médecins légistes, les experts psychiatres, le monde carcéral, les avocats, les juges du tribunal et tous les autres intervenants de la procédure pénale.

 Parallèlement à son activité professionnelle, il écrit des romans policiers depuis 2010. À ce jour, il est l’auteur de quatorze polars pour adultes  et chez Slatkine & Cie:

  • Le Miroir des âmes (Slatkine & Cie, 2018 ; Le Livre de Poche, 2019)

  • L’Ombre du Renard (Slatkine & Cie, 2019 ; Le Livre de Poche, 2020)

  • L’Engrenage du mal (Slatkine & Cie, 2020 ; Le Livre de Poche, 2021)

  • Restez chez vous (Slatkine & Cie, 2020)

  • Le Calendrier de l’après (Slatkine & Cie, 2020)

  • Heresix (Slatkine & Cie, 2021)

 

source : ICI

 

 

 

 

 

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Présentation de l'éditeur

Petits meurtres en terre Cathare

La nef de l'église de Saint-Thibéry n'a jamais été aussi pleine, les policiers de l'Hérault enterrent l'une des leurs. La cérémonie est interrompue par une étrange procession, six hommes énucléés et à la file indienne, un mot gravé sur le torse en lettres de sang : HERESIX.

Au Cap-d'Agde, la petite Maeva Tolzan disparaît.

Dans un train privatisé filant dans la nuit entre Béziers et Narbonne, Alexia fête ses 18 ans en compagnie du garçon qu'elle aime, mais les choses ne vont pas se passer comme elle le rêvait.

Deux enquêtrices chevronnées tentent de recoller les morceaux de ce puzzle.

Un polar au rythme impitoyable dont vous ne ressortirez pas indemne.

 

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Ma chronique
 

 

Ce que  j’apprécie dans les polars de Nicolas Feuz c’est sa façon de répondre à toutes les questions que vous vous posez au fil de la lecture, rien n’est laissé au hasard. Il nous offre comme à son habitude un scénario alambiqué qui a pour toile de fond le département de l’Hérault, riche d’un passé historique où cathares et croisés se sont joyeusement entretués. Il n’hésite pas à se servir de ces faits historiques pour les lier à l’intrigue qu’il va nous livrer.  Les chapitres s’enchainent sans qu’il soit noté de date en entête, cela m’aurait pourtant bien aidée à ne pas me mélanger les pinceaux entre les différentes temporalités, seule celle des cathares était aisément repérable. Le lecteur navigue donc à vue sur le fil du temps ne pouvant faire de lien que plus tard dans la lecture, dommage. Je regrette aussi que les personnages n’est pas été mieux renseignés, en savoir plus sur leur ressenti, leur évolution entre les deux époques nous aurait permis de mieux s’attacher, là je suis restée de l’autre côté sans éprouver d’empathie pour leur souffrance. D’un côté nous avons un duo de gendarmettes de choc, Solange l’ancienne et Amélie la petite nouvelle vont devoir partager l’enquête avec le Capitaine Roustan du SRPJ de Montpellier, on a découvert les corps des caïds locaux abominablement suppliciés, bientôt d’autres les rejoindront avec le mot Heresix gravé sur le torse. Le plus dérangeant dans l’histoire ce sont les exactions que ces mafieux, pervers, pédophiles ont commis et là l’auteur n’y va pas de main morte dans la surenchère, le langage est cru et je me serai bien passé d’une certaine description qui  revient régulièrement ans ma tête depuis ma lecture. C’est le seul point négatif de mon point de vue, il n’est pas nécessaire  d’aller autant dans les détails sanglants, où alors cela vient de moi, ma carapace n’est pas aussi forte que je le croyais mais dès que l’on touche aux enfants cela me bouleverse toujours. Une vengeance s’orchestre dans un scénario brillant et parfaitement maîtrisé .Un polar intelligent et cruel à ne pas mettre entre toutes les mains, les miennes en gardent encore des frissons. Bonne lecture.

 

 

Citations : 

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Une pute qui n’accepte pas la sodomie , c’est comme un restaurant étoilé qui refuse de servir un premier cru. Ça n’existe pas.


 

Il leur tendit un tube de Vicks, elles en appliquèrent sous les narines. Ensuite seulement, il ouvrit le sac qui contenait la dépouille de l’inconnu de Minerve et chargea deux préparateurs de la placer sur la table en inox.
Dans un premier temps, on ne lava pas le corps et le légiste ne chercha pas à le déplier. Des photographies numériques furent prises à chaque étape de l’examen externe. Il dictait ses constatations au fur et à mesure dans un dictaphone.


L’élève gendarme se dirigea vers la Baie des Cochons. D’ordinaire théâtre d’orgies sexuelles à ciel ouvert, l’endroit était désert. Il avait été évacué par les forces de l’ordre pour favoriser les recherches. La brigade canine opérait un peu en retrait dans les dunes. Un chien aboyait, des gendarmes accouraient. L’animal avait trouvé quelque chose.

 

 

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