Le carnet des rancunes
Je remercie les Editions Calmann-Levy pour l'envoi de ce nouveau titre.
Jacques EXPERT
Tout le monde en a rêvé, mais lui, il le fait.
Depuis vingt ans, Sébastien Desmichelles note soigneusement dans un petit carnet rouge chaque offense, chaque affront, chaque blessure qu’on lui inflige. Il l’appelle son « Carnet des rancunes ».
Collègues, voisins, amis, famille, personne ne le sait, mais personne n’échappe à sa liste. Un jour, chacun sera puni selon ce qu’il mérite.
Aujourd’hui est l’anniversaire des 50 ans de Sébastien. L’heure de la vengeance a sonné. Pour l’homme qui lui a fait le plus de mal, il a prévu un châtiment exemplaire : la mort.
Ce soir, il ouvrira son Carnet des rancunes…
et terriblement satisfaisant
Ma chronique :
Excellents moments passés auprès de Sébastien Desmichelles. Un coup de cœur pour son carnet des rancunes qui nous offre une douzaine d'exemples de personnes qui ont fait du mal à notre cinquantenaire. J'ai adoré le scénario original et au combien satisfaisant. Voir les « méchants » payer pour leurs actes malveillants était juste jubilatoire. Des rancunes que tout à chacun peut éprouver, pas nécessairement corsées mais toutes légitimes du point de vue de Sébastien, certaines plus graves que d'autres avec un châtiment adapté selon lui. Il s'agit bien de faire payer les auteurs par là où ils ont péchés, ni plus ni moins. Même si l'ultime vengeance va l'amener à commettre l'irréparable. Il sera aidé en cela par son grand amour la belle Dominique qui peu à peu va elle aussi entrer dans son jeu et y trouver sa place. Je me suis laissé prendre moi aussi, le personnage reste accessible tout du long et ne se transforme pas en justicier ou en super héros, ce qui le rend crédible. J'ai dévoré les chapitres courts et rythmés au fur et à mesure des différentes rancunes exposées avec un plaisir non dissimulé. L'écriture vindicative est un vrai régal sans parler de l'étude psychologique du personnage central qui vaut le détour. Tout le récit se fait à la première personne ce qui donne le sentiment d'être dans sa tête. Assez tôt, on se rend compte qu'il y a quelque chose qui cloche mais bien malin celui qui mettra le doigt dessus. Un polar brillant qui balade son lecteur comme jamais, un final sous forme de révélation qui vous laissera sans voix, bref ne passez pas à côté. Pour ma part j'ai déjà entamé mon carnet des non-rancunes où je vais noter soigneusement mes gratitudes, un grand merci pour ce joli carnet. Bonne lecture.
Comme on dit chez les Desmichelles (c'est mon nom de famille), celui-là va avoir droit à un chien de ma chienne. Et pas un chihuahua, un molosse, genre pitbull !
Elle est âgée de trente-huit ans et divorcée, mais à l’inverse de moi, elle n’a pas d’enfant. J’évite d’évoquer le sujet, car je la sens fragile sur ce manque de maternité. Elle m’encourage à être davantage présent auprès des miens.