Ne faites confiance à personne

Je remercie les Editions Hugo - Thriller pour cette nouvelle lecture. 

 T. M. Logan

Biographie de l'auteur

Ancien journaliste, T. M. Logan consacre désormais sa vie à l'écriture. Ce brillant auteur britannique a vendu plus d'un million d'exemplaires de ses livres outre-Manche. Son précédent livre, Holiday (Hugo Thriller 2020, Hugo Poche Suspense 2021), s'est vendu à plus de 10 000 exemplaires

 

Présentation de l'éditeur

UN ENFANT EN DANGER, UN DILEMME CRUEL.

Alors qu'Ellen est dans un train pour rentrer à Londres, une jeune femme qui porte un adorable bébé de trois mois s'assoit en face d'elle. Elles font brièvement connaissance et Kathryn confie le bébé à Ellen, le temps de répondre à un appel urgent sur la plateforme entre deux wagons. Alors qu'elle prend le bébé, Mia, dans ses bras, le cœur d'Ellen se serre à l'idée qu'elle-même ne pourra jamais devenir mère. Les minutes passent, le train s'arrête à une station, puis redémarre lorsqu'Ellen voit avec stupéfaction sur le quai Kathryn qui se dirige d'un pas décidé vers la sortie... Elle se retrouve seule avec le bébé et, à ses pieds, le petit sac avec les quelques affaires du nourrisson. Lorsqu'elle l'ouvre, elle tombe sur les quelques lignes griffonnées à la vite par la jeune femme quelques minutes plus tôt : Protégez Mia Méfiez-vous des flics Ne faites confiance à personne Ellen va découvrir que le bébé qu'elle tient dans ses bras est la clé d'un crime épouvantable et que des personnes sont prêtes à tout pour le récupérer. Ellen sait que les choix qu'elle s'apprête à faire pourraient lui coûter... tout

Ma chronique : 

Ellen Devlin n'a pas réussi à avoir un enfant avec son ex-mari, elle vit très mal cette situation. Un beau jour alors qu'elle prend le train , une jeune femme, Kathryn Clifton lui confie sa petite Mia âgée de quelques mois avant de s'enfuir sans autres explications qu'un mot dans le sac de l'enfant.

Protégez Mia, s’il vous plaît

Méfiez-vous de la police

Ne faites confiance à personne

Dès le commencement , l'auteur a très bien su nous montrer à quel point Ellen est ambiguë à propos de Mia. On se demande constamment si elle ne va pas faire une bêtise tant elle souhaite garder cette enfant pour elle tout en sachant que ce n'est pas possible. Elle décide alors d’emmener Mia au poste de police le plus proche mais rien ne se passe comme prévu et les ennuis commencent.

Une intrigue avec des pistes multiples, des personnages qui semblent tous avoir des choses à se reprocher. Le duo d'enquêteur que forme le futur retraité Stuart Gilbourne et le jeune Nathan Holt est bancal ce qui donne une insécurité supplémentaire. On tourne les pages sur un rythme soutenu, tout en suivant avec attention les différents points de vue des personnages. Tout le long de ma lecture je me suis demandée ce que j'aurais fait à la place d'Ellen, j'ai ressenti beaucoup d'admiration pour sa ténacité. Dès le premier chapitre, l'auteur arrive à nous captiver avec un récit sensible où les liens familiaux ont leur importance. Le seul bémol étant que j'ai vu les choses venir un peu plus tôt qu'il n'aurait fallu. Il y a encore beaucoup de questions sans réponse à la fin du livre, entre fausses pistes et personnages peu fiables. Pourtant je ne peux que recommander ce thriller aux amateurs. Bonne lecture.

Citations : 

Les petites gens, comme cet agent de sécurité zélé qui jouissait d’un pouvoir minuscule et en usait jusqu’à la dernière goutte, sont toujours impressionnées par un accent snob, qu’ils l’admettent ou non. Mille ans de monarchie héréditaire et le plus vieux système de classe au monde devaient bien servir à quelque chose. Leon s’était demandé ce qui se serait passé s’il avait sorti négligemment le pistolet paralysant de sa poche, l’avait porté au cou du gardien et lui avait fait goûter, là, dans le hall de la gare, à ses cinquante mille volts. Il avait glissé la main droite dans la poche de son blouson de cuir noir, enroulé les doigts sur le plastique lisse du pistolet paralysant.
C’était toujours réconfortant de sentir cette puissance sous ses doigts.

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Les bébés aiment regarder les visages, c’était dans tous les livres que je lisais. Ils sont programmés pour répondre aux contacts visuels et aux sourires, et leur accommodation visuelle se fait en premier lieu sur la distance qui sépare la mère de l’enfant. Soit la distance qui nous sépare en cet instant. Comment est-il possible que je ressente la perte d’une chose que je n’ai jamais eue, que je n’aurai probablement jamais ?