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L'atelier de Litote
6 février 2022

Raphaël, la vérité perdue

Je remercie les Editions HC pour ce partenariat.

 

Francesco Fioretti 

 

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Un mot de l'auteur

Originaire de Sicile, Francesco Fioretti est professeur de littérature italienne. Spécialiste de Dante et de la Renaissance italienne, son premier roman, Le Livre secret de Dante (Éditions Hervé Chopin, 2015) a rencontré un grand succès en Italie et en France. Depuis, il a publié deux autres romans, tous parus en France aux Éditions Hervé Chopin, Dans le miroir du Caravage (2016) et Le Livre perdu de Léonard de Vinci (2020).

 

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Présentation de l'éditeur

 

1520-2020 – Cinq-cents ans après la mort de Raphaël, Francesco Fioretti tente de lever le mystère sur son étrange disparition à seulement 37 ans.

Le portrait inattendu de Raphaël, qui n'était pas seulement le grand maître de la Renaissance, mais aussi la victime d'une puissance insaisissable.

Rome, 1519. Après des années d'efforts et de compromis, après le départ de Michel-Ange et de Léonard de Vinci, Raphaël est enfin le maître incontesté de la capitale. Mais très vite, la Ville éternelle se révèle être un nid de vipères, où envie et hostilité se cachent derrière les sourires de circonstance. Et lorsque le pape Leon X nomme le peintre de génie responsable des fouilles archéologiques romaines, les choses empirent.
Rome cache de nombreux trésors appartenant à la papauté, mais beaucoup se trouvent sur les terres des plus grandes familles de la ville qui ne sont pas prêtes à y renoncer. Raphaël pense trouver une solution en dessinant une carte de la Rome impériale. Une carte qui résistera au temps et aux intérêts individuels. Mais quelques mois plus tard, Raphaël, le noble banquier Chigi et le cardinal Bibbiena, ses grands amis, meurent tous les trois dans des circonstances étranges.
La rumeur parle de vies désordonnées et de mauvaises amours, mais pour Pierre l'Arétin, poète et ami de Raphaël, et pour Margherita, muse et maîtresse du défunt peintre, ces trois morts sont l'œuvre de la même main meurtrière. Et pour le découvrir, ils vont devoir plonger au cœur des accords secrets et des alliances mystérieuses les plus inattendues.

 

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Ma chronique : 

 

Nous sommes à Rome au début du XVIe siècle. Raphaël est à la fois peintre, architecte et poète, reconnu comme maître incontesté depuis la disparition de Léonard de Vinci et de Michel-Ange. Son dernier chef-d’œuvre « Transfiguration » reste inachevé ses élèves le termineront. Il meurt en 1520 laissant derrière lui une œuvre importante. On trouve les fresques de la villa Farnesina ainsi que quatre salles du palais pontifical du Vatican décorées de fresques, des portraits romantiques inspirés de sa maîtresse Marguerite, comme la Fornarina.

 

Pourtant il meurt semble-t-il empoisonné un Vendredi Saint à l'apogée de son art, le jour de son anniversaire à 37 ans seulement. Son ami Pierre l'Arétin se lance alors dans une enquête autour des circonstances mystérieuses de sa mort. On va comprendre rapidement toutes les haines, les jalousies et les inimitiés dont était entouré le maestro.

 

Nous allons ainsi découvrir sous la plume de l'auteur ce qu'était la vie à l'époque de la renaissance. Quels étaient les personnages influents, l'ambiance de la cité entre luttes politiques et religieuses, intrigues et rivalités. L'auteur excelle dans la reconstitution des faits et des personnages qu'ils soient modestes ou riches et puissants. On voit aussi toute la trame historique et le grand travail de recherche que l'auteur a du fournir. Un monde bien différent du nôtre même si on retrouve tous les travers des hommes, un monde en évolution où l’austérité est en train de redéfinir les contours de ce qui est permis où pas. Sans oublier un pan plus léger avec les magnifiques courtisanes entre débauche et amour pour sa muse. L'auteur retrace plus de cinq siècle après sa mort, un portrait de Raphaël où l'on enquête sur sa mort en tirant de multiples pistes pour tenter de retrouver une «  vérité perdue », un roman captivant à découvrir. Bonne lecture.

 

 

Citations : 

 

 

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Ils voulaient apprendre des anciens la sensualité de l’esprit, la spiritualité des sens.
Ils avaient l’impression que c’était ce secret qui avait fait leur grandeur : l’humilité avec laquelle ils avaient appris des Grecs vaincus l’art de la grâce, la formule magique de la beauté, qui est le divin lorsqu’il se manifeste dans la matière à travers la proportion des corps et la mesure harmonieuse des paysages ou des perspectives.


Les quatre pôles du savoir humain : le Beau était l’art en général, la poésie en particulier ; le Vrai la philosophie, y compris les sciences physiques qui étaient une de ses branches ; le Juste représentait le droit canonique et le droit civil ; le Bien la théologie. À chaque mur son registre.

 

 

 

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