Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'atelier de Litote
5 septembre 2022

Garçon au coq noir

Je remercie les Editions Héloïse d'Ormesson pour l'envoi de cette nouvelle lecture.

 

130324361_o

pressebild_stefanievor-schulte_cfoto-gene-glover-diogenes-verlag_72dpi_ausschnitt-formatkey-jpg-w511

 

 Stefanie vor Schulte

 

Un mot de l'auteure

Née à Hanovre, en Allemagne, en 1974, Stefanie vor Schulte a étudié le théâtre et la conception de costumes. Garçon au coq noir est son premier roman. Elle a déjà remporté le prix Mara Cassens du meilleur premier roman de l'année en Allemagne, ainsi que le prix du Festival du premier roman de Chambéry.

 

 

Capture d’écran 2022-08-27 145501

 

Présentation de l'éditeur

 Martin, onze ans, n’a qu’une chemise sur le dos et un coq noir sur l’épaule lorsqu’il emboîte le pas d’un peintre itinérant pour fuir le village où, depuis toujours, on se méfie de lui. Aux côtés de cet homme qui ne dessine que le beau, il déjoue les complots, traverse les rivières, se confronte aux loups, à la faim, à l’épuisement. Fort de sa ruse et de la complicité de son ami à plumes, le garçon secourt ceux qui, plus vulnérables encore, se laissent submerger par les ténèbres. Au terme de cette quête, parviendra-t-il à percer le mystère qui se dissimule derrière la légende du cavalier noir, ravisseur d’enfants ?
Grâce à une écriture simple et captivante, Stefanie vor Schulte entoure chacun de ses mots d’une atmosphère saisissante. Brutale et merveilleuse, cette fable gothique ancrée dans un folklore lointain montre à chacun de nous que l’espoir perce partout, même au cœur de la nuit.

 

 

71VuhWiDp8L

 

Ma chronique :

 

Je viens d'effectuer une plongée dans le monde des contes même si celui-ci est bien différent de ceux qui ont bercé mon enfance de par son côté sombre. L'histoire du jeune Martin, onze ans, orphelin depuis que son père à tuer sa mère et ses frères et sœurs. Martin survit comme il peut en compagnie de son seul ami, un coq noir qui fait peur à tous les habitants rustres et peureux du village. On ne sait pas dans quel pays on se trouve, l'époque n'est pas définie mais elle est ancienne puisqu'il y a des seigneurs, des princesses qui règnent sur une population pauvre, un peu comme au Moyen-âge. L'obscurantisme règne, on parle de la guerre et périodiquement, des cavaliers qui enlèvent des enfants. Martin qui a une intelligence développée sort du lot ; il porte en lui la lumière, l'innocence et l'espoir et ne se laisse pas atteindre par la bêtise et la méchanceté. On va ainsi le suivre dans une quête quasi mystique, il apparaît comme un héros qui a le pouvoir de changer les choses mais à quel prix. L'atmosphère sombre est parfaitement décrite, on a faim, on a froid, on tremble à l'unisson avec notre jeune héros. Les valeurs comme le courage, la détermination et le dépassement de ses propres limites sont présentes. Des chapitres courts qui se dévorent, j'étais captivée par l'univers médiéval dans lequel évolue le personnage. Ses rencontres au fil des villages qu'il traverse et le dénouement de l'intrigue qui se fait sur un fond gothique avec une poésie certaine. Un roman initiatique, plein de mystère, un superbe personnage valeureux, encore un enfant mais plus vaillant que bien des hommes. Cela m'a un peu rappelé, ce film des années 80 de Ron Howard, Willow. Un conte de fées sans les fées mais avec une forte emprise sur le lecteur qui gardera longtemps ce personnage spécial et terriblement attachant. Bonne lecture.

 

 

Citations : 

quote left

 

L'enfant les irrite fortement, tant il est déroutant et obstiné, mais aussi - force est de le reconnaître - courageux, sans même parler de son intelligence. Stimulant, somme toute. Mais ils sont peu à vouloir être stimulés. La plupart souhaitent vivre en paix avec leurs fautes. 


On sait bien, naturellement, que la princesse ne met pas au monde un nouveau-né chaque année. Mais savoir n'est pas voir. Et voir ce qu'on sait, en parler, y penser, en rêver même, c'est tabou. Cela veut dire la mort.


Et la délivrance vibre en Martin comme un chant de rédemption. Ils ont assez souffert. Ils ont bu sous l'empire de la souffrance et mangé sous celui de la faim. Du froid ils se sont fait un lit, se sont recouverts l'un l'autre de leurs larmes, et leurs chants du soir étaient des cris.

 

 

logo-heloise-d-ormesson-editions

 

 

Signaturev2

Publicité
Publicité
Commentaires
À propos

avatarv2

Bienvenue sur L'atelier de Litote !

Le plaisir de lire et de partager nos lectures, c'est ici.

Publicité
Recherche
-
Social

facebook icontwitter iconInstagram iconemail icon

Newsletter
Catégories

Policier thrillerRomanRoman Noir
Natural WrittingBiographie
FantasyHistoriqueHumour
PhilosophiePoesie
SagasAlbum JeunesseYoung Adult
Bande DessineeMangas
Bilan du moisChallengeConcours
faitsreelsempty

Je lis avec....

 Il est bien ce livre
Badge Lecteur professionnel25 chroniques de livre
Challenge NetGalley France 2018Badge 80%
Badge Critiques à la Une

Archives
Visiteurs
Depuis la création 208 451
Publicité