Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'atelier de Litote
1 mars 2018

Le silence et la fureur

Natalie Carter et Nicolas d'Estienne d'Orves

D-Estienne-d-Orves-Nicolas-Carter-Natalie_copyright_Damien_Grenon_Photo_12-e1518797084583

 

Biographie

Natalie Carter

Née en 1955 à New York, Natalie Carter a fait ses études au Boston Museum School of Fine Arts.

Elle a passé de nombreuses années à cheval sur les pistes et les champs de course comme jockey d’entraînement et journaliste hippique, avant de mettre pied à terre. Elle commence alors à travailler pour la télévision, puis pour le cinéma.

Elle a notamment collaboré avec Claude Miller, Alain Corneau, Nicole Garcia, Jean-Paul Salomé, Lionel Delplanque, Christian Carion, Brian de Palma, Paul Verhoeven, Barbet Schroeder, Nathan Miller, Alain Tasma, Gilles Mimouni, Jean Daniel Verhaeghe, Christian Faure…

Scénariste, adaptatrice, dessinatrice, dialoguiste, Natalie Carter est également romancière : après Grandes Plumes (Stock) et Valdingue (Robert Laffont), elle publie en 2018 chez XO Éditions son troisième roman, Le Silence et la Fureur, qu’elle a écrit à quatre mains avec son fils, Nicolas d’Estienne d’Orves.

Source : ICI

Nicolas d’Estienne d’Orves

Nicolas d’Estienne d’Orves est né en 1974 à Neuilly-sur-Seine. Passionné par les arts et la musique, il réalise après ses études de lettres plusieurs stages dans le milieu du cinéma et de l’opéra, puis commence une carrière journalistique en tant que critique.

Il a notamment collaboré au Figaro littéraire, à Madame Figaro, au Figaro Magazine, au Figaroscope, au Spectacle du Monde, à Classica et aux Echos. Il a également animé pendant quatre ans une chronique dans l’émission Étonnez-moi Benoît de Benoît Duteurtre sur France Musique.

Il est l’auteur de plusieurs nouvelles, essai et romans, parmi lesquels Othon ou l’Aurore immobile (Les Belles lettres), couronné par le Prix Roger-Nimier 2002, Les Orphelins du mal (XO Éditions), et le Dictionnaire amoureux de Paris (Plon).

Nicolas d’Estienne d’Orves a longtemps porté des nœuds papillons. Sa passion pour l’andouillette lui vaut bien des inimitiés.

Source : ICI

 

 

91bZ3rdeGrL

Présentation de l'éditeur

Un lac perdu de l'Ontario, et au milieu, une petite île escarpée où souffle le vent mauvais du soupçon. 
Max King, pianiste adulé dans le monde entier, y vit reclus dans sa maison, prisonnier de ses obsessions et de ses cauchemars. 
Il y a dix ans, un drame l'a condamné au silence : la moindre note sur le clavier provoque en lui d'effrayantes douleurs. 
Pour cet immense artiste, la musique est devenue un bourreau. 
Mis à part sa gouvernante, Max King ne voit personne. Ni sa femme Fiona, ni son fils Luke, qui a quitté l'île et que tout le monde surnommait le " petit prince ". 
Un futur pianiste de génie, comme son père. 
Le retour de Luke résonnera comme un cataclysme sur cette terre maudite. 
Et du silence jaillira bientôt la fureur. 

Ma chronique : 

Pour ce qui est de l’histoire, je vous laisse lire la quatrième de couverture qui en dit déjà pas mal. J’ai eu beaucoup de mal à y entrer justement dans cette histoire. Je ne sais pas si c’est le style d’écriture au débit délibérément lent ou  bien le fait que pendant les 150 premières pages il ne se passe pas grand-chose de plus que ce que l’on sait déjà  mais ce n’est qu’à partir de là que cela commence à devenir palpitant, haletant, bref tout ce que j’attends d’un thriller psychologique. Alors une fois immergée c’est glaçant à souhait, les chapitres s’enchaînent autour des voix de Luc et de Susan la gouvernante et c’est à une véritable montée en puissance de la tension que nous assistons. Il y a là comme une urgence  et l’on sait déjà que le dénouement furieux  sera à la hauteur  du silence,  déchaîné, il ne laissera personne indemne. Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est de ne jamais à aucun moment avoir pu prévoir quoi que ce soit, j’ai fini par regarder chacun des personnages comme un coupable potentiel. Il faut dire que le lieu de l’intrigue y est pour beaucoup. Imaginez-vous « Un lac perdu de l’Ontario, et au milieu, une petite île escarpée » Le tempérament insulaire des habitants, les paysages grandioses surtout une certaine falaise et une faune riche en biches et en cerfs ajouter à cela le mauvais temps de la pluie, des orages et des vents violents et vous avez un paradis qui se transforme en enfer. Bonne lecture.

 

 

Citation :

Les grandes traînées de suie sur les lambris du théâtre, ces pans de murs noircis, ces poutres rongées par le feu puis l’hiver étaient sa cathédrale. Une cathédrale égoïste et muette.

Quel gâchis, murmura-t-il avec un sourire triste. Parfois, l’ironie de sa vie le prenait à la gorge, mais il l’évacuait d’un geste las. Ce matin, pourtant, il n’était pas question de geste. S’il bougeait ne fût-ce qu’un cheveu, elles s’enfuiraient.

Elles étaient six.

la litote

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Ah, il me tente bien celui là !!
Répondre
G
Encore un livre qui me tente beaucoup ! Merci de cette découverte :)
Répondre
À propos

avatarv2

Bienvenue sur L'atelier de Litote !

Le plaisir de lire et de partager nos lectures, c'est ici.

Publicité
Recherche
-
Social

facebook icontwitter iconInstagram iconemail icon

Newsletter
Catégories

Policier thrillerRomanRoman Noir
Natural WrittingBiographie
FantasyHistoriqueHumour
PhilosophiePoesie
SagasAlbum JeunesseYoung Adult
Bande DessineeMangas
Bilan du moisChallengeConcours
faitsreelsempty

Je lis avec....

 Il est bien ce livre
Badge Lecteur professionnel25 chroniques de livre
Challenge NetGalley France 2018Badge 80%
Badge Critiques à la Une

Archives
Visiteurs
Depuis la création 208 392
Publicité